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Nigeria Un an après les manifestations, toujours pas de justice pour les victimes de violences policières
Il y a un an, les forces de sécurité nigérianes, par des actions de répression brutales, mettaient un terme aux manifestations pacifiques du mouvement #EndSARS [#Mettez fin à la SARS - une unité spéciale de la police] à Abuja, à Lagos et ailleurs dans le pays. Depuis lors, personne n’a été traduit en justice pour rendre compte des actes de torture, des violences et des meurtres dont ont été victimes des manifestant·e·s pacifiques, alors que les signalements de violations des droits humains commises par des policiers se poursuivent, dénonce Amnesty International. -
Suisse – Asile Aller de l’avant pour lutter contre la violence dans les centres fédéraux d’asile
Amnesty International salue les recommandations de l'ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer visant à améliorer la protection des demandeurs d'asile contre la violence dans les centres fédéraux d’asile. Toutefois, l’organisation de défense des droits humains appelle à des mesures plus ambitieuses pour prévenir les abus à l'avenir. Amnesty International maintient les évaluations de son rapport de mai 2021 selon lesquelles les violences documentées sont graves et justifient d’importants changements dans le contrôle et l’exploitation des centres fédéraux d’asile -
Pologne Les autorités ont bafoué les droits de réfugié·e·s afghan·e·s
Une enquête numérique menée par Amnesty International révèle des informations sur la situation de 32 demandeurs et demandeuses d’asile afghan·e·s, quatre femmes, 27 hommes et une adolescente de 15 ans, bloqué·e·s à la frontière entre la Pologne et le Bélarus sans nourriture ni eau potable, sans abri ni médicaments, depuis le 18 août au moins. L’organisation a pu établir la position du groupe de réfugié·e·s à la frontière et a conclu que fin août, ils et elles avaient été déplacé·e·s dans la nuit de la Pologne au Bélarus dans le cadre d’un renvoi forcé illégal. -
Russie La fin du chemin pour celles et ceux qui veulent exercer leur droit de manifester
Les autorités en Russie ont sapé le droit à la liberté de réunion pacifique en utilisant des lois de plus en plus restrictives, des stratégies policières brutales et des poursuites pénales pour réduire au silence les dissident·e·s pacifiques. A tel point qu’il est devenu presque impossible pour les Russes de manifester de façon significative, souligne Amnesty International dans un nouveau document. -
Bélarus Un an après une élection contestée, aucune perspective de justice
Dans le sillage de l’élection présidentielle largement contestée de 2020, les autorités du Bélarus ont mis en œuvre une campagne de représailles violente contre la dissidence et ont commis toute une série de violations des droits humains et de crimes de droit international à l’encontre de la population du Bélarus, a déclaré Amnesty International à l’occasion du premier anniversaire de cette élection.
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