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Kosovo Viols durant la guerre: des indemnités mais toujours pas de justice
Près de deux décennies après le viol systématique de milliers de femmes et de filles au Kosovo pendant le conflit armé de 1998-99, les victimes sont sur le point d’obtenir une reconnaissance et une indemnisation pour les viols et les actes de torture qu'elles ont subis. Cependant, les auteurs reconnus coupables de ces crimes se comptent sur les doigts d’une main, et les victimes se battent toujours pour obtenir justice. -
Europe et Asie centrale
Les attaques contre le système judiciaire, la restriction des droits fondamentaux, les violences policières en réponse aux protestations et l'intimidation des défenseur·e·s des droits humains et des membres de l'opposition ne représentent qu’une partie des problèmes liés aux droits humains en Europe. Ils se mani-festent avec une intensité variable selon les pays. Un autre défi pour l'Europe en matière de droits hu-mains est de répartir équitablement les personnes qui fuient la violence et la misère entre les pays du continent. Au lieu de cela, la responsabilité est confiée à des pays dans lesquels celles et ceux qui cherchent de l'aide sont menacé·e·s de traitements inhumains. -
Kosovo L'ONU a manqué à son devoir d'enquêter sur des disparitions
La Mission d'administration intérimaire des Nations unies au Kosovo (MINUK) a singulièrement manqué à son devoir en s'abstenant d'enquêter sur l'enlèvement et le meurtre de Serbes du Kosovo au lendemain du conflit de 1998-1999, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public mardi 27 août. -
Kosovo Des dirigeants de l'UÇK bientôt inculpés de crimes contre l'humanité
L'impunité qui règne depuis longtemps pour des crimes contre l'humanité commis au Kosovo va être remise en question après une annonce diffusée aujourd'hui, selon laquelle d'anciens dirigeants de l'Armée de libération du Kosovo (UÇK) vont être inculpés d'enlèvement, de traitements inhumains et de meurtre contre des Serbes du Kosovo et des Kosovars qui se seraient opposés à l'UÇK en 1999, a déclaré Amnesty International.