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Europe et Asie centrale
Les attaques contre le système judiciaire, la restriction des droits fondamentaux, les violences policières en réponse aux protestations et l'intimidation des défenseur·e·s des droits humains et des membres de l'opposition ne représentent qu’une partie des problèmes liés aux droits humains en Europe. Ils se mani-festent avec une intensité variable selon les pays. Un autre défi pour l'Europe en matière de droits hu-mains est de répartir équitablement les personnes qui fuient la violence et la misère entre les pays du continent. Au lieu de cela, la responsabilité est confiée à des pays dans lesquels celles et ceux qui cherchent de l'aide sont menacé·e·s de traitements inhumains. -
Coronavirus Des applications de traçage très dangereuses pour le droit au respect de la vie privée
Bahreïn, le Koweït et la Norvège ont déployé certaines des applications de traçage des contacts liées au COVID-19 les plus intrusives au monde, qui mettent en danger le droit au respect de la vie privée et la sécurité de centaines de milliers de personnes, révèle une enquête menée par Amnesty International. -
Norvège / Afghanistan L’expulsion de Taibeh Abbasi et de ses frères stoppée in extremis
Taibeh Abbasi, 16 ans, et ses frères Eshan 16 ans et Yasin, 22 ans, ont été expulsés depuis la Norvège vers Istanbul samedi 15 juin, avec leur mère. Le gouvernement norvégien a finalement dû renoncer à la déportation vers Kaboul du fait du refus de l’Afghanistan de réadmettre les trois frères et sœurs. -
Pays nordiques L’impunité des auteurs de viol doit cesser
Bien que figurant parmi les pays les mieux classés au monde en ce qui concerne l’égalité des genres, quatre pays nordiques (le Danemark, la Finlande, la Norvège et la Suède) affichent des taux de viol élevés. A cela s'ajoute un système judiciaire qui porte préjudice aux victimes de violences sexuelles. -
Asile La Suisse fait preuve de formalisme excessif dans les renvois Dublin
La Suisse est l’un des pays qui applique le plus strictement la procédure Dublin. Le cas d’une famille afghane dans le canton de Zoug, dont le père, la mère et les enfants ont été séparés et les parents placés en détention est exemplaire pour démontrer que les autorités ne font aucun cas de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant dans les procédures de renvoi. Le bien des familles réfugiées et la tradition humanitaire de la Suisse sont du coup laissés pour compte.
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