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Pas d’asile pour les détenus de Guantánamo Amnesty International demande un geste humanitaire
Amnesty International soutiendra un recours contre les décisions d’asile négatives prononcées par l’Office fédéral des migrations (ODM) à l’encontre de trois détenus de Guantánamo. Lors d’une conférence de presse, les avocates étasuniennes des détenus ont souligné le fait que ces trois hommes ont besoin de la protection de la Suisse. Abdul Ra’uf al Quassim, citoyen libyen est menacé pour la troisième fois d’un renvoi dans son pays d’origine malgré le danger de torture auquel il est exposé. Amnesty International appelle le Conseil fédéral à les accueillir sur une base humanitaire et à apporter ainsi une importante contribution au processus de fermeture du camp de Guantánamo. -
La facture salée des renvois forcés
Chaque année, les autorités suisses organisent plusieurs dizaines de vols spéciaux, destinés à renvoyer de force les personnes auxquelles l’asile a été refusé. Et ignorent ou minimisent les dérives liées à cette pratique, ou ses conséquences parfois dramatiques. -
Irak Les gouvernements abandonnent les réfugié·e·s
La communauté internationale fait croire que la sécurité est rétablie, alors que le pays n’est pas sûr et que les conditions permettant un retour ne sont pas réunies. De nombreux pays européens essaient d'expulser des Irakien·ne·s. Deux pays d’accueil les plus importants, la Jordanie et la Syrie, empêchent désormais d’entrer ou expulsent des personnes risquant d’être persécutées. -
Pays-Bas Grande action de régularisation
<p><b>27 500 requérant·e·s d’asile seront régularisé·e·s aux Pays-Bas ces prochains mois, a annoncé un communiqué gouvernemental le 2 février 2008.</b></p><p>Cette mesure s’inscrit da -
Suisse Amnesty International est consternée par l’adoption de la loi sur l’usage de la contrainte
Amnesty International est consternée par la décision prise aujourd’hui par la majorité du Parlement fédéral d’autoriser définitivement l’usage des armes paralysantes à électrochocs dans le cadre des mesures de contraintes applicables lors du renvoi d’étrangers. «Cette loi est déplorable; elle ignore les mises en garde des organisations des droits humains», relève Daniel Bolomey, Secrétaire général de la Section suisse d’Amnesty International. «Le Parlement a adopté une loi qui met en jeu la vie de personnes, tout en étant très divisé sur le sujet. C’est parfaitement irresponsable.»
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