2023
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Action lettre: Israël/TPO Disparition forcée de journalistes palestiniens
Nidal al Waheidi et Haitham Abdelwahed sont des journalistes de la bande de Gaza occupée. Tous deux ont été arrêtés par les forces israéliennes le 7 octobre alors qu’ils couvraient l’attaque menée par le Hamas, et sont détenus dans des conditions constituant une disparition forcée. Les autorités israéliennes refusent depuis lors de divulguer le lieu où ils se trouvent, ainsi que les fondements juridiques et les raisons de leur arrestation. -
Action lettre: Thaïlande / Action terminée Un avocat des droits humains emprisonné pour avoir participé à des manifestations
Défenseur des droits humains et militant prodémocratie, Anon Nampa a été condamné à deux peines de prison pour avoir exercé pacifiquement ses droits et fait l’objet de multiples accusations susceptibles de lui valoir des dizaines d’années de prison. Il est actuellement détenu au centre de détention provisoire de Bangkok et les autorités le privent de son droit à la libération sous caution. -
Angola – Action lettre Une tiktokeuse incarcérée pour avoir critiqué le président
Le 13 août, la tiktokeuse angolaise Ana da Silva Miguel (plus connue sous le nom de Neth Nahara) a été arrêtée à Luanda, la capitale de l’Angola. Le lendemain, elle a été condamnée à six mois de prison pour «outrage à l’État, à ses symboles et à ses organes», parce qu’elle a diffusé une vidéo en live sur TikTok dans laquelle elle critiquait le président. À la suite d’un recours du ministère public le 27 septembre, sa peine de six mois de prison a été portée à deux ans. Depuis son arrestation, Neth Nahara n’a pas pu obtenir ses médicaments quotidiens, malgré son état de santé délicat. Le 3 décembre, elle a été hospitalisée en raison de la dégradation de son état. Sa peine et sa condamnation découlent de l’exercice pacifique de son droit à la liberté d’expression: Neth Nahara doit être libérée immédiatement. -
Action lettre: Irak / Action terminée Les autorités doivent faire la lumière sur le sort réservé à un journaliste disparu
Le 24 octobre 2021, le journaliste Bassem al Zaak a été enlevé alors qu’il diffusait en direct, en sa qualité de journaliste, une vidéo sur un sit-in organisé par un bloc politique à Bagdad pour protester contre les résultats des élections parlementaires. Sa famille pense que ses ravisseurs sont des membres des Unités de mobilisation populaire, un vaste réseau bien établi de milices officiellement reconnues comme une composante des forces armées irakiennes. Plus de deux ans après, on ignore toujours ce qu’il est advenu de Bassem al Zaak. Les autorités irakiennes doivent révéler le sort qui lui a été réservé et le lieu où il se trouve, et amener les responsables de sa disparition forcée à répondre de leurs actes dans le cadre de procès équitables. -
Action lettre: Russie / Action terminée Inquiétudes concernant le lieu où se trouve Alexeï Navalny
On ignore ce qu’il est advenu d’Alexeï Navalny et où il se trouve depuis que ses avocats ont eu de ses nouvelles pour la dernière fois le 5 décembre. Le 11 décembre, les responsables de la colonie pénitentiaire où il purgeait une peine injuste de 19 ans de prison ont informé ses avocats qu’il n’était plus officiellement inscrit dans cette colonie pénitentiaire. Il est possible qu’il soit en transit vers une autre colonie pénitentiaire, ce qui peut durer des semaines sans qu’aucune information ne soit fournie aux proches du prisonnier. Ces transferts mettent quasi systématiquement en danger la santé et le bien-être des détenu·e·s, qui sont exposés à des mauvais traitements et à des actes de harcèlement. Depuis son arrestation arbitraire en janvier 2021, Alexeï Navalny n’a cessé d’être la cible de traitements plus sévères de la part des autorités pénitentiaires. -
Action lettre: Russie / Action terminée Un ressortissant espagnol victime d’une disparition forcée
Mariano García Calatayud, bénévole humanitaire espagnol âgé de 75 ans est victime d’une disparition forcée entre les mains des autorités russes, qui l’ont enlevé en 2022 dans la ville occupée de Kherson, en Ukraine. Il a été détenu au secret sans inculpation, en Crimée occupée. Le dernier colis commandé pour lui en septembre via le système en ligne des services pénitentiaires a été retourné accompagné d'une note indiquant qu’il ne figurait pas parmi les détenus. Les autorités russes assurent désormais qu’elles ignorent où il se trouve et qu’il a «quitté la Crimée» le 1er juin 2023. Les craintes sont vives pour sa vie et son intégrité physique et mentale. -
Action lettre: Mexique / Action terminée Des personnes déplacées à cause du climat ont besoin d’un toit de toute urgence
Le 13 novembre, 69 personnes de la communauté d’«El Bosque , dans l’État de Tabasco, ont été contraintes de quitter un refuge temporaire dans le village de Frontera du fait des conditions et traitements inhumains. Ils y avaient été placés de manière provisoire du fait d’un raz-de-marée qui a quasiment détruit leur communauté. Sans revenus ni ressources, ils ne sont pas en mesure de payer un loyer et risquent par conséquent leur vie en s’exposant à des conditions météorologiques extrêmes. L’État mexicain doit garantir les droits fondamentaux des habitant·e·s d’«El Bosque», notamment les droits au logement, à une nourriture suffisante, à l’eau et à des installations sanitaires, à un emploi et à un niveau de vie adéquat, et proposer immédiatement une solution de relogement participative et juste. -
Action lettre: Iran / Action terminée Craintes pour la santé de la lauréate du prix Nobel de la paix, qui est emprisonnée
Les autorités iraniennes soumettent Narges Mohammadi, défenseure des droits humains et lauréate du prix Nobel de la paix 2023, qui est détenue arbitrairement, à la torture et à d’autres mauvais traitements, en lui refusant délibérément ou en retardant fortement l’accès à des soins de santé adéquats, afin de la contraindre à adhérer aux lois abusives et dégradantes de l’Iran sur le port obligatoire du voile. La santé de Narges Mohammadi est ainsi gravement menacée, d’autant plus qu’elle souffre de graves problèmes cardiaques et pulmonaires. -
Russie – Action lettre / Délai expiré Une artiste condamnée à sept ans d’emprisonnement
Le 16 novembre 2023, Alexandra Skotchilenko a été condamnée à sept années d’emprisonnement pour «diffusion délibérée de fausses informations sur l’emploi des forces armées russes». En mars 2022, elle avait remplacé des étiquettes de prix dans un supermarché local par des petits messages contenant des informations sur la guerre en Ukraine. Elle est déjà détenue depuis plus de 19 mois. Elle souffre de maladie cœliaque et d’une pathologie cardiaque, et son état de santé s’est nettement dégradé depuis le début de sa détention. Cette femme est une prisonnière d’opinion et doit donc être libérée immédiatement et sans condition. -
Action lettre: Turquie / Action terminée Il faut ouvrir toute la place Galatasaray
Le 11 novembre, après plus de cinq ans d’interdiction, 10 représentant·e·s des Mères du samedi, un groupe de parents de victimes de disparitions forcées et d’autres défenseur·e·s des droits humains, ont été autorisés à lire une courte déclaration devant le lycée Galatasaray, près de la place Galatasaray, à Istanbul, en Turquie. La place Galatasaray a une importance symbolique pour ce groupe. Cette évolution positive est la bienvenue, mais elle ne va pas assez loin, à savoir la mise en œuvre complète des décisions de la Cour constitutionnelle selon lesquelles les droits des requérant·e·s à la liberté de réunion pacifique ont été bafoués et les autorités doivent empêcher que cette violation ne se reproduise. -
Argentine – Action lettre / Délai expiré Un défenseur des droits humains condamné à payer pour une manifestation pacifique
Alberto Nallar est un avocat spécialiste des droits humains qui a joué un rôle actif dans les manifestations ayant débuté le 15 juin dans la province de Jujuy. Traité en criminel, il a été privé de liberté et placé un mois en résidence surveillée jusqu’à sa remise en liberté le 18 août. Le 24 octobre 2023, il a été condamné à 42 mois d’emprisonnement pour «incitation à commettre des infractions, incitation à la violence collective et soulèvement ou mutinerie» ainsi qu’à des réparations financières en faveur de l’administration de la province de Jujuy. Il va interjeter appel de cette décision. -
Action lettre: Pakistan / Action terminée Il faut cesser d’expulser les réfugié·e·x·s afghans
Le 3 octobre 2023, le gouvernement pakistanais a annoncé sa décision de renvoyer les réfugié·e·x·s afghans non enregistrés en Afghanistan, vers le danger, d’ici au 1er novembre, en violation flagrante de ses obligations internationales. Depuis début novembre, des Afghan·e·s ont été expulsés et la répression se durcit contre les réfugié·e·x·s afghans non enregistrés, ce qui se traduit par des arrestations arbitraires, des détentions illégales et la séparation des familles, y compris les mineur·e·s, les femmes et les personnes âgées. Aucune autorisation n’a été accordée pour se rendre dans les centres de détention récemment créés aux fins d’expulsion. En outre, des habitations de réfugié·e·x·s afghans ont été démolies et des biens saisis. Le gouvernement du Pakistan doit cesser sur-le-champ d’arrêter, d’expulser et de harceler les réfugié·e·x·s afghans. -
Action lettre: Perou / Action terminée Des personnes réfugiées risquent d’être expulsées
Les ressortissant·e·s vénézuéliens au Pérou ne peuvent plus demander une protection temporaire, qui permettait aux réfugié·e·x·s de régulariser leur situation migratoire. Le 14 novembre, le gouvernement péruvien a publié le décret-loi n° 1582, qui ordonne l’expulsion de toutes les personnes étrangères en situation irrégulière et met donc en danger les très nombreux Vénézuélien·ne·s qui n’ont pas pu demander une protection temporaire avant l’échéance du 10 novembre. La procédure en 24 heures qui a été établie pour ces expulsions est incompatible avec les garanties d’une procédure régulière, avec le principe de «non-refoulement» et avec l’obligation internationale qui incombe au Pérou de protéger les personnes ressortissantes du Venezuela. Amnesty International demande au gouvernement péruvien d’abroger immédiatement ce décret. -
Action lettre: RDC Le journaliste incarcéré arbitrairement doit être libéré
Le 25 septembre, la haute cour de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a rejeté la demande de libération sous caution du journaliste Stanis Bujakera. Stanis Bujakera a été arrêté arbitrairement le 8 septembre à l’aéroport de N’djili, à Kinshasa, alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol à destination de Lubumbashi. Il a été illégalement maintenu en détention pendant trois jours avant d’être placé en détention provisoire, le 11 septembre. Ses téléphones portables et son ordinateur ont été saisis et fouillés sans mandat. Les autorités de la RDC l’accusent de «propagation de faux bruits» et de «diffusion de fausses informations» en raison d’un article dont il serait selon elles l’auteur. Amnesty International estime que Stanis Bujakera est pris pour cible en raison de son travail de journaliste. Il doit être libéré immédiatement et sans condition. -
Actions urgentes
Avec les Actions urgentes (AU) nous avons une forme d'intervention rapide et efficace imaginable pour protéger la vie et les droits des personnes. C'est un moyen rapide et facile pour aider les personnes en danger imminent.