2023
-
Action lettre: Venezuela (UA_096/23) Craintes pour la vie de deux personnes détenues
Emirlendris Benítez est une mère de famille et commerçante âgée de 42 ans qui a été arrêtée arbitrairement en août 2018 et soumise à la torture. Guillermo Zárraga, 59 ans, est un ingénieur et ancien syndicaliste de l’industrie pétrolière qui a été arrêté arbitrairement en novembre 2020 et jugé pour des faits qui ne sont étayés par aucune preuve. Tous deux souffrent de graves problèmes de santé en raison de conditions d’incarcération inhumaines et, pour Emirlendris, des actes de torture qu’elle a subis. Ils sont à l’heure actuelle injustement détenus dans des prisons relevant de la responsabilité de la ministre des Affaires carcérales. Nous appelons cette dernière à protéger la vie d’Emirlendris Benítez et de Guillermo Zárraga, et de veiller à ce qu’ils reçoivent immédiatement les soins médicaux dont ils ont besoin. -
Action lettre: Égypte (UA_110/23) Un étudiant injustement incarcéré se voit refuser sa prothèse de jambe
Oqba Hashad est détenu de manière arbitraire depuis plus de quatre ans et six mois sans jugement, uniquement en raison des actions menées par son frère en faveur des droits humains. Les forces de sécurité l’ont soumis à une disparition forcée pendant 77 jours, période pendant laquelle il a subi actes de torture et mauvais traitements : il a notamment été roué de coups, soumis à des décharges électriques et suspendu dans des postures contorsionnées. Les autorités de la prison de Wadi al Natroun, où il est incarcéré, continuent de lui refuser l’accès à des soins de santé adéquats, notamment pour sa jambe droite, amputée au-dessus du genou depuis son enfance et pour laquelle il a besoin d’une prothèse pour se déplacer. Depuis que sa prothèse s’est cassée en août 2022, les autorités carcérales lui refusent une prothèse de remplacement, ainsi que les médicaments et les antiseptiques dont il a besoin pour son moignon. -
Action lettre: Mexique (UA_108/23) Des personnes déplacées à cause du climat ont besoin d’un toit de toute urgence
Le 13 novembre, 69 personnes de la communauté d’«El Bosque , dans l’État de Tabasco, ont été contraintes de quitter un refuge temporaire dans le village de Frontera du fait des conditions et traitements inhumains. Ils y avaient été placés de manière provisoire du fait d’un raz-de-marée qui a quasiment détruit leur communauté. Sans revenus ni ressources, ils ne sont pas en mesure de payer un loyer et risquent par conséquent leur vie en s’exposant à des conditions météorologiques extrêmes. L’État mexicain doit garantir les droits fondamentaux des habitant·e·s d’«El Bosque», notamment les droits au logement, à une nourriture suffisante, à l’eau et à des installations sanitaires, à un emploi et à un niveau de vie adéquat, et proposer immédiatement une solution de relogement participative et juste. -
Action lettre: Chili (UA_091/23-1) Des experts de l’ONU s’inquiètent de l’impunité au Chili
Le 27 novembre 2023, deux rapporteurs spéciaux des Nations unies, l’un sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, l’autre sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ont appelé les autorités chiliennes à «accélérer les poursuites et les sanctions à l’encontre des agents de l’État responsables de crimes commis lors du mouvement de protestation de 2019 et 2020». Dans une déclaration virulente, ils ont exprimé leur préoccupation face à l’absence de procédure pénale visant le moindre cadre de la police et rappelé qu’il «incombe à l’État d’amener les supérieurs hiérarchiques à rendre des comptes». Amnesty International demande au procureur de la région métropolitaine du Centre-Nord d’inculper officiellement, s’il existe des preuves suffisantes, les commandants de la police nationale qui pourraient être responsables de ces violations. -
Action lettre: Iran (UA_105/15-12) Craintes pour la santé de la lauréate du prix Nobel de la paix, qui est emprisonnée
Les autorités iraniennes soumettent Narges Mohammadi, défenseure des droits humains et lauréate du prix Nobel de la paix 2023, qui est détenue arbitrairement, à la torture et à d’autres mauvais traitements, en lui refusant délibérément ou en retardant fortement l’accès à des soins de santé adéquats, afin de la contraindre à adhérer aux lois abusives et dégradantes de l’Iran sur le port obligatoire du voile. La santé de Narges Mohammadi est ainsi gravement menacée, d’autant plus qu’elle souffre de graves problèmes cardiaques et pulmonaires.
Page 1 sur 3