Haitham Abdelwahed (gauche) et Nidal al-Waheidi (droite) © Droits réservés
Haitham Abdelwahed (gauche) et Nidal al-Waheidi (droite) © Droits réservés

URGENT ACTION Action lettre: Israël/TPO Disparition forcée de journalistes palestiniens

UA 119/23 I Agir jusqu'au 21 décembre 2024 I (Action active depuis: 20.12.2023) I AI-Index: MDE 15/7551/2023
Nidal al Waheidi et Haitham Abdelwahed sont des journalistes de la bande de Gaza occupée. Tous deux ont été arrêtés par les forces israéliennes le 7 octobre alors qu’ils couvraient l’attaque menée par le Hamas, et sont détenus dans des conditions constituant une disparition forcée. Les autorités israéliennes refusent depuis lors de divulguer le lieu où ils se trouvent, ainsi que les fondements juridiques et les raisons de leur arrestation.

Mise à jour du 27 juin 2024: L'inquiétude pour la vie d'Haitham et Nidal reste aiguë. Même s'il ne s'agit que d'une fissure dans le barrage, la pression exercée sur les autorités israéliennes les a incitées à agir (voir: Israel Supreme Court demands updates on conditions in Sde Teiman prison). Nous prolongeons cette AU et vous demandons de continuer à exiger la libération de Haitham et Nidal à moins qu'ils ne soient accusés d'un crime internationalement reconnu, et appelons les autorités israéliennes à révéler immédiatement au moins où ils se trouvent et les raisons juridiques de leur arrestation, à leur donner accès à une représentation juridique et de garantir leur traitement humain.

Mise à jour du 14.02.2024: Cela fait plus de quatre mois que les journalistes Nidal al-Waheidi et Haitham Abdelwahed ont été arrêtés et victimes de disparition forcée par les forces israéliennes. Cela fait plus de quatre mois et leurs familles et proches n’ont même pas la confirmation s'il sont morts ou vivants. À cela s’ajoute l’horrible détérioration des conditions de vie dans les prisons et les centres de détention israéliens, où des témoignages de torture et de mauvais traitements émergent et sont rendus publics jour après jour. Nidal et Haitham partagent le même sort avec des milliers d'autres. Il est important de continuer à faire campagne pour leur liberté. Pour cette raison, nous prolongeons le délai de cette Action urgente de 8 semaines jusqu'au 10 avril.

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Deux mois et demi après leur disparition, aucune information n’a été communiquée sur le lieu où ils se trouvent, pas même la confirmation qu’ils sont toujours en vie. Les autorités israéliennes doivent immédiatement révéler le lieu où ils se trouvent et les motifs juridiques de leur arrestation, leur donner accès à une représentation juridique et veiller à ce qu’ils soient traités avec dignité. Ils doivent être immédiatement libérés, à moins qu’ils ne soient accusés d’une infraction pénale internationalement reconnue.

Haitham Abdelwahed (25 ans) et Nidal al Waheidi (31 ans) sont deux journalistes de la bande de Gaza occupée travaillant respectivement pour les médias indépendants Ein Media et an Najah, une chaîne de télévision. Ils ont été arrêtés par les forces israéliennes le 7 octobre alors qu’ils couvraient l’attaque menée par le Hamas près/au point de contrôle de Beit Hanoun/Erez. Deux autres journalistes d’Ain Media, la chaîne employant Haitham Abdelwahed, ont été tués dans des attaques israéliennes depuis le 7 octobre : Ibrahim Lafi et Roshdi Sarraj.

HaMoked, une organisation israélienne de défense des droits humains, a déposé plusieurs requêtes auprès des autorités israéliennes et deux recours devant la Cour suprême israélienne afin d’obtenir des informations sur le lieu où se trouvent Haitham Abdelwahed et Nidal al Waheidi, et sur les motifs juridiques de leur détention. Les autorités israéliennes n’ont pour l’instant répondu à aucune de ces demandes. La réponse de la Cour suprême à l’un de ces recours était qu’«Israël n’a aucune obligation envers les résidents de la bande de Gaza puisqu’il s’agit d’un territoire contrôlé par une organisation terroriste, et n’a pas établi quels sont le cadre juridique et les devoirs incombant à Israël dans la détention d’habitants de Gaza». Ce qui est arrivé à Nidal al Waheidi et Haitham Abdelwahed n’est pas un cas isolé. HaMoked prévoit de soumettre un nouvel appel afin de demander des renseignements sur le sort de Palestiniens de Gaza détenus par les autorités israéliennes. Entre le 7 octobre et le 11 décembre, HaMoked a reçu à elle seule 816 demandes de renseignements sur des Palestiniens de la bande de Gaza manquant à l’appel, parmi lesquels des hommes, des femmes et des enfants, dont le numéro d’identification et l’adresse indiquent qu’ils sont nés à Gaza. Le nombre réel de disparus est certainement beaucoup plus élevé, de nombreuses familles n’étant pas en mesure de signaler la disparition de leurs proches, du fait des coupures de communication et des craintes liées aux conséquences négatives des signalements.

Des prisonniers et des détenus libérés, ainsi que des avocats qui leur rendent visite, ont partagé des témoignages et récits terrifiants de torture et de traitements dégradants infligés à des détenus palestiniens, que ce soit dans des prisons ou dans des centres de détention militaires. Depuis le 7 octobre, les autorités israéliennes ont confirmé que six détenus palestiniens sont morts en détention sous leur responsabilité ; l’autopsie d’au moins l’un d’entre eux montre des marques évidentes de coups et de torture. Deux de ces détenus sont originaires de la bande de Gaza occupée, et leurs familles ont seulement appris leur décès par d’autres détenus de Gaza ayant été libérés. Les dépouilles des six détenus morts en détention israélienne depuis le 7 octobre sont toujours aux mains des autorités israéliennes. Des cas de torture, d’humiliation et de traitement dégradant ont été largement partagés en ligne sous la forme de scènes horribles apparaissant sur des photos et dans des vidéos où des soldats israéliens frappent et humilient des Palestiniens tout en les détenant les yeux bandés, en sous-vêtements, les mains attachées dans le dos, dans une démonstration publique particulièrement glaçante de torture et d’humiliation contre des Palestiniens. Le 7 décembre, à Beit Lahia, une autre démonstration perturbante des traitements inhumains et dégradants infligés à des détenus palestiniens a été partagée en ligne sous la forme de photos et de vidéos où des centaines d’hommes palestiniens - et sur une photo également une femme qui se trouvait parmi les personnes en captivité- étaient en sous-vêtements, les mains attachées dans le dos et les yeux bandés. Un certain nombre de personnes détenues ont été identifiées comme étant des journalistes, des directeurs d’école et des propriétaires de magasins. Ils ont été emmenés dans un centre de détention militaire situé à l’extérieur de Gaza où certains ont été soumis à de nouveaux actes de torture et à d’autres mauvais traitements. Plusieurs d’entre eux ont été libérés au bout de 12 à 14 heures, tandis que d’autres se trouvent toujours en détention sans que l’on sache où ils sont - ce qui vient s’ajouter au sort inconnu des milliers d’autres personnes qui se trouvent loin des regards depuis plus de 70 jours, tandis que l’on rapporte que plusieurs personnes sont mortes en détention.

Le fondement juridique de la détention de Nidal et Haitham, et de centaines, voire de milliers, de Palestinien·ne·s de Gaza reste vague, mais depuis le 7 octobre, les autorités israéliennes ont aussi repris l’application de la loi relative aux «combattants illégaux», une catégorie qui n’est pas reconnue par le droit international, afin de priver indéfiniment de liberté, sans inculpation ni jugement, au moins 260 Palestiniens de la bande de Gaza occupée, à compter du 1er décembre 2023. En vertu de cette loi et des règlements d’urgence qui y sont associés, un détenu a le droit de s’entretenir avec un avocat dans les 28 jours suivant sa mise en détention, mais un tribunal peut approuver une privation du droit d’être assisté par un avocat pour une durée maximale de 80 jours. Le tribunal peut également approuver la détention sans qu’un avocat ne soit présent. Mais dans le cas des milliers de travailleurs de la bande de Gaza qui ont été placés en détention après le 7 octobre et libérés début novembre, il est apparu qu’ils étaient détenus illégalement, sans aucune base juridique, ni autorité légale.

Passez à l'action !

Défendez les droits de Haitham Abdelwahed et de Nidal al Waheidi et envoyez une lettre d'appel – par e-mail et postez dans les réseaux sociaux – à la ou aux personnes cibles désignées (voir sous ADRESSES et GUIDE RÉSEAUX SOCIAUX).

Délai pour prendre action: 21 décembre (= délai prolongé) 2024.
Veuillez écrire de préférence en anglais, hébreu ou dans votre propre langue.
 

Monsieur,

Je vous écris aujourd’hui afin d’exprimer ma vive inquiétude concernant la disparition forcée de Haitham Abdelwahed (25 ans) et de Nidal al Waheidi (31 ans), deux journalistes de la bande de Gaza occupée dont on ignore le sort depuis le 7 octobre 2023. L’arrestation de ces deux journalistes a fait l’objet d'une large couverture ce jour-là, car ils effectuaient un reportage au point de passage de Beit Hanoun/Erez. Le 22 octobre et le 2 novembre, six organisations de défense des droits humains basées en Israël ont déposé deux recours urgents devant la Cour suprême israélienne pour demander la divulgation du lieu où se trouvent des centaines de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza occupée détenus en Israël, notamment ces deux journalistes, les motifs juridiques de leur arrestation et la libération de ceux qui sont détenus illégalement. Deux mois et demi après la disparition des deux journalistes, leurs proches, collègues et amis, dont la plupart vivent dans la bande de Gaza assiégée, qui sont confrontés à des bombardements israéliens incessants et de fréquentes coupures de communication, n’ont reçu aucune information les concernant de la part des autorités israéliennes, pas même la confirmation qu’ils sont toujours en vie.

Les craintes des deux familles ont été exacerbées par la confirmation par l’armée israélienne, en novembre, que deux travailleurs de la bande de Gaza étaient morts alors qu’ils étaient détenus par l’armée israélienne. Tout récemment, le 18 décembre, l’armée israélienne a déclaré au quotidien israélien Haaretz qu’un «certain nombre» de détenus de la bande de Gaza étaient morts en détention dans les installations militaires de l’aérodrome de Beersheba, également connu sous le nom de Sdeh Teyman, où des centaines de Palestiniens de Gaza sont incarcérés dans des conditions contraires à l’interdiction de la torture et d’autres formes de mauvais traitements.

À la lumière des témoignages et récits choquants de torture et d’autres mauvais traitements partagés par des détenus libérés, ainsi que de l’incertitude et de l’angoisse que connaissent les familles de Nidal al Waheidi et Haitham Abdelwahed, nous vous demandons instamment de révéler immédiatement le lieu où se trouvent ces deux hommes, de préciser les motifs juridiques de leur détention, de leur assurer un traitement humain, notamment l’accès à des services de santé et la protection contre la torture et autres formes de mauvais traitements, et de leur permettre de s’entretenir avec les avocats désignés par leurs familles. Il faut les libérer immédiatement, à moins qu’ils ne soient inculpés dans les meilleurs délais d’une infraction pénale reconnue et ne bénéficient d’un procès équitable conforme aux normes internationales.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.

Dear Brig. Gen. Yifat Tomer-Yerushalmi,

I am writing you today to express my grave concern over the enforced disappearance of Haitham Abdelwahed, (25) and Nidal al-Waheidi (31), two journalists from the occupied Gaza Strip whose whereabouts have remained unknown since 7 October 2023. The detention of the two journalists was widely documented on that day as they were reporting from Beit Hanoun/Erez crossing. On 22 October and 2 November, six human rights organizations based in Israel filed two urgent petitions before the Israeli Supreme Court requesting the disclosure of the whereabouts of hundreds of Palestinians from the occupied Gaza Strip detained in Israel, including the two journalists, the legal grounds for their detention and calling for the release of those unlawfully detained. Two-and-a-half months since the two went missing while on duty, their families, colleagues and friends, most of whom live in the besieged Gaza Strip amidst relentless Israeli bombardment and frequent communication blackouts, have received no information about them from the Israeli authorities, not even confirmation that they are still alive.

The families’ fears have been exacerbated by the Israeli army’s confirmation in November that two workers from the Gaza Strip had died while in the custody of the Israeli military. As recently as 18 December, the Israeli army told Israeli daily, Haaretz that a «number of» detainees from the Gaza Strip died in custody at the military detention facilities in the Beersheba Airfield, also known as Sdeh Teyman, where hundreds of Palestinians from Gaza are held in conditions that violate the prohibition of torture and other ill-treatment.

In light of the harrowing testimonies and accounts of torture and other ill-treatment shared by released detainees and the uncertainty and anguish that the families of Nidal al-Waheidi and Haitham Abdelwahed have been going through, we urge you to immediately disclose the whereabouts of Nidal al-Waheidi and Haitham Abdelwahed, detail the legal grounds for their detention, ensure their humane treatment, including access to medical services and protection from torture and other ill-treatment, and grant them access to the lawyers appointed by their families. Unless they are charged promptly with a recognizable criminal offence and granted a fair trial in accordance with international standards, they must be immediately released.

Yours sincerely,

TARGETS: MoD & IDF
@yoavgallant
@IDF

SUGGESTED TWEET:
1/3:

@IDF @yoavgallant Nidal and Haitham, like hundreds, maybe thousands others, from the occupied #Gaza strip with their fate unknown in your detention centres, deserve to GO HOME! #LetThemGo #EndEnforcedDisappearance

2/3:

It is no way to treat a human, Nidal and Haitham have the right to counsel, to access to medical care and to a fair trial, otherwise you must #LetThemGo now.

3/3:

"My father cries all day over Haitham, and it's too painful for my mother to talk about what's happened. We just want him back" is what Haitham’s brother told Amnesty. They have had no news about him since 7 October. #BringHaithamandNidalHome [Link to UA]

HASHTAGS:
#LetThemGo #EndEnforcedDisappearance #BringHaithamandNidalHome

Graphics:
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Juge militaire et général de brigade
Brig. Gen. Yifat Tomer-Yerushalmi

E-mail: [email protected]

Copies à:
- Deputy Military Advocate General, Colonel Udi Sagi: [email protected]
- Offices of International Law issues and Operations issues at [email protected] ; [email protected]
- Israeli Minister of Defence, Yoav Gallant, at: [email protected]


cOPIEs à

Ambassade d’Israël
Alpenstrasse 32
3006 Berne

Fax: 031 356 35 56
E-mail: [email protected]
Twitter: twitter.com/Israelinch

Documents actuels

MODÈLES DE LETTRE PRÊTS À IMPRIMER/TÉLÉCHARGER
MODÈLE DE LETTRE FRANÇAIS 119/23 (Word)
MODEL LETTER ENGLISH 119/23 (Word)

CETTE ACTION URGENTE COMPLÈTE (DOCUMENT WORD)
Page 1 informations, page 2 modèle de lettre
UA 119/23 – FRANÇAIS
• UA 119/23 – ENGLISH


→ Utilisez un modèle de lettre à disposition ci-bas ou écrivez avec vos propres mots
→ Options d'envoi et personne(s) cible(s) voir : ADRESSES et GUIDE RÉSEAUX SOCIAUX
→ Frais d'envoi par poste: Europe = CHF 1.90 / tous les autres pays = CHF 2.50
Vous trouvez plus d'informations quant à la participation aux actions de lettre ici

 


English version (click on title to open):

Nidal al-Waheidi and Haitham Abdelwahed are journalists from the occupied Gaza Strip. Both were detained by Israeli forces on 7 October while they were reporting the Hamas-led attack and are held in conditions constituting enforced disappearance. Since then, Israeli authorities have refused to disclose their whereabouts or the legal grounds and reasons for their arrest. Two and a half months since their disappearance, and no information has been shared about their whereabouts, not even confirmation that they are still alive. Israeli authorities must immediately disclose their whereabouts and the legal grounds for their arrest, grant them access to legal representation and ensure their humane treatment. Unless charged with an internationally recognized criminal offence, they must be immediately released.

Haitham Abdelwahed (25) and Nidal al-Waheidi (31) are two journalists from the occupied Gaza Strip who work for the independent outlets Ein Media and an-Najah channel respectively. They were detained by Israeli forces on 7 October while they were reporting on the Hamas-led attack near/at the Beit Hanoun/Erez checkpoint. Two other journalists from Ain Media, the outlet where Haitham Abdelwahed works, have been killed in Israeli attacks since 7 October: Ibrahim Lafi and Roshdi Sarraj.

Israeli human rights organization HaMoked has filed several requests to Israeli authorities and two petitions to the Israeli Supreme Court to demand information on the whereabouts of Nidal and Haitham and on the legal grounds for their detention. Israeli authorities have so far failed to respond to any of their inquiries. The Supreme court’s response to one of these petitions was that «Israel held no obligation towards residents of the Gaza Strip, given that it was a territory controlled by a terrorist organization and did not establish what were the legal framework and duties incumbent on Israel in holding Gazans.» The cases of Haitham and Nidal are not isolated incidents. HaMoked are planning to submit yet another appeal to request information on the fate of Palestinians from Gaza held by Israeli authorities. From 7 October to 11 December, HaMoked alone received 816 inquiries on missing Palestinians from the Gaza Strip, including men, women, and children, with their ID numbers and addresses set as born in Gaza. The actual number of those missing is expected to be much higher, with many families unable to report on their missing loved ones due to communication blackouts and concerns over negative implications of publicity.

Horrifying accounts and cases of torture and degrading treatment of Palestinian detainees and prisoners whether in prisons or military detention centres have been shared by released prisoners and detainees as well as lawyers who visit them. Since 7 October, Israeli authorities have confirmed that six Palestinian detainees have died in Israeli custody, the autopsy of at least one of them showed clear signs of beatings and torture. Two of these detainees are from the occupied Gaza Strip, and their families were only able to learn about their deaths from other detainees from Gaza who were released. The bodies of all six detainees who died in Israeli custody since 7 October are still withheld by the Israeli authorities. The cases of torture, humiliation, and degrading treatment were shared widely online in the forms of gruesome scenes in images and videos where Israeli soldiers were beating and humiliating Palestinians while detaining them blindfolded stripped to their underwear, with their hands tied behind their backs, in a particularly chilling public display of torture and humiliation against Palestinians. On 7 December in Beit Lahia another disturbing display of inhumane and degrading treatment against Palestinian detainees was shared online in the form of photos and video where hundreds of Palestinian men, and in one photo also a woman was amongst those held captive, were stripped to their underwear, their hands tied behind their backs and blindfolded. A number of those detained were identified as journalists, school headmasters, and shop owners. They were taken to a military detention centre in and outside of Gaza where some were subjected to further torture and other ill-treatment, several of them were released after 12 to 14 hours while others remain in custody until today without further information on their whereabouts – adding more to the unknown fate of the thousands others who have been in this protection blackhole for over 70 days, and amid the reports of several dying in custody.

The legal basis for the ongoing detention of Nidal and Haitham, and hundreds, perhaps thousands, of Palestinians from Gaza remains vague, but since 7 October, Israeli authorities have also resumed the implementation of the «Unlawful Combatants» Law, a category which is not recognised by international law, to indefinitely hold without charge or trial at least 260 Palestinians from the occupied Gaza Strip, as of 1 December 2023. According to this law and the emergency regulations attached to it, a detainee is entitled to meet a lawyer within 28 days into their detention, but a court may approve the denial of the right to counsel for up to 80 days. The court may also approve the detention without the presence of a defense lawyer. But in the case of thousands of workers from the Gaza Strip who were detained after 7 October and released in early November, it emerged that they were being held unlawfully absent of any legal basis or authority at all.


Take action

Write an appeal in your own words or use the model letter below. You find a ready-to-print model letter under
DOCUMENTS ACTUELS

Addresses see above in ADRESSES

Please also take action on Social Media. See above in
Guide Réseaux sociaux (Social Media)

Please take action before 21 December (= deadline extended) 2024.
Preferred language: English, Hebrew. You can also write in your own language.