Taner et les «10 d’Istanbul» © Rebecca Hendin
Taner et les «10 d’Istanbul» © Rebecca Hendin

Taner et les «10 d'Istanbul», Turquie Persécuté·e·s pour avoir défendu les droits humains

Novembre 2017
En Turquie, l’engagement pour les droits humains est devenu dangereux: Taner Kılıç, le président d’Amnesty Turquie, est toujours en prison, tandis qu'Idil Eser et neuf autres militant·e·s sont toujours sous le coup de poursuites qui pourraient leur valoir des années derrière les barreaux.

Onze personnes qui ont dédié leurs vies à défendre les droits humains des journalistes, des militant·e·s et d’autres voix dissidentes en Turquie sont maintenant elles-mêmes en danger. Parmi elles se trouvent Taner Kılıç et Idil Eser, respectivement président et directrice d’Amnesty International Turquie.

Toutes ces personnes sont en cours de jugement pour des délits de «terrorisme» – une tentative absurde d’étouffer leur engagement pour les droits humains.

Amnesty demande au ministre de la Justice, Abdulhamit Gül, d’arrêter de persécuter ces défenseur·e·s des droits humains et d’abandonner toutes les poursuites à leur encontre.

Outre la lettre pour Taner et les «10 d’Istanbul», il y a toujours une pétition en ligne pour la libération de Taner Kılıç et l'abandon des poursuites contre les autres défenseur·e·s des droits humains.


Cette année, vous pouvez aussi vous engager pour l'un des cas du Marathon des lettres en envoyant votre photo: amnesty.ch/imhere