2024
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Journée mondiale contre la peine de mort Trois pays africains ont l'occasion d'abolir la peine capitale
À l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre, Amnesty International appelle trois pays d’Afrique subsaharienne –le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie– à agir maintenant et abandonner ce châtiment une fois pour toutes, montrant ainsi à d’autres pays du monde la voie à suivre. -
Burundi – Action lettre Un médecin emprisonné a besoin de soins médicaux urgents
Christophe Sahabo, médecin burundais, a été arrêté le 1er avril 2022 à la suite d’un litige concernant la direction du Kira Hospital et maintenu en détention depuis lors. Le 10 septembre, il a été pris de vomissements et a perdu connaissance au cours d’une audience de son procès. Il a été hospitalisé, mais renvoyé à la prison de Ruyigi dès le 12 septembre, alors qu’il était encore soigné. Son état de santé est grave et pourrait mettre sa vie en danger s’il ne reçoit pas des soins médicaux de toute urgence. -
Tanzanie: Action lettre pour Oriaisi Pasilance Ngiy'o (Ole Ngiy'o) La disparition d’un Masaï doit faire l’objet d’une enquête
Oriaisi Pasilance Ngiy’o (Ole Ngiy’o) est un homme masaï âgé de 84 ans. Il a été vu pour la dernière fois le 10 juin 2022 lors d’une manifestation contre les expulsions forcées de membres du peuple autochtone masaï de leurs terres ancestrales à Loliondo, en Tanzanie. -
Opinion Ne pas détourner le regard
Active dans le mouvement citoyen qui a suivi la destitution de l'ancien président, Sanaa Mohamed croyait en l'avenir du Soudan. Jusqu'au jour où le pays a brutalement sombré dans le chaos, pris dans la lutte fratricide que se livrent les deux fractions. -
Angola – Action lettre Des militants détenus arbitrairement doivent être relâchés
Le 16 septembre 2023, quatre militants – Adolfo Campos, Abraão Pedro Santos, Gilson Morreira et Hermenegildo Victor José – ont été arrêtés. Le 19 septembre 2023, ils ont été sommairement jugés, déclarés coupables et condamnés sans aucune preuve à deux ans et cinq mois d’emprisonnement pour «désobéissance et résistance aux ordres» parce qu’ils avaient tenté de participer à une manifestation de solidarité. En détention, l’état de santé d'Hermenegildo Victor José, Adolfo Campos et Gilson Morreira s’est détérioré, en grande partie parce qu’ils ont été privés de soins médicaux. Leur déclaration de culpabilité et leur condamnation sont uniquement dues au fait qu’ils ont exercé pacifiquement leurs droits humains. Il faut que ces hommes soient libérés immédiatement. -
Guinée équatoriale – Action lettre Un défenseur des droits humains arrêté une nouvelle fois
Le 1er août, Joaquín Elo Ayeto, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été arrêté à son domicile, à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, lorsque des gendarmes sont entrés de force chez lui et l’ont emmené. Il a été accusé d’avoir mené des activités illégales par le biais de l’organisation de la société civile Somos+, dont il est membre et dont les autorités prétendent qu’elle n’est pas légalement enregistrée. Il a d’abord été envoyé à la prison de Malabo Black Beach avant d’être transféré le 13 août à la prison d’Oveng Azem, dans la ville de Mongomo (est du pays), où il est maintenu en détention provisoire. Les autorités équato-guinéennes doivent immédiatement libérer Joaquín Elo Ayeto, car il est maintenu en détention arbitraire au seul motif de son travail de défenseur des droits humains. -
Burundi – Action terminée / Good News Libération d’une journaliste détenue arbitrairement
La journaliste burundaise Floriane Irangabiye a bénéficié d’une grâce présidentielle le 14 août 2024 et a été libérée de prison le 16 août. Elle purgeait une peine de 10 ans d'emprisonnement pour avoir «menacé l'intégrité du territoire national», en raison de propos tenus lors d'une émission de radio en ligne en août 2022. -
Zimbabwe – Action lettre Il faut mettre fin à la répression contre les militant·e·s et l'opposition
À l'approche du 44e Sommet ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe, qui se tiendra au Zimbabwe le 17 août, le gouvernement réprime systématiquement l'opposition. Dans le but de réduire au silence les voix critiques et de dissuader les manifestations potentielles, la police et les forces de sécurité ont arrêté arbitrairement plus de 160 militant·e·s, membres de partis politiques, militant·e·s au sein de syndicats étudiants et membres de la société civile accusés de troubles à l’ordre public, notamment de nature pénale, et de complot visant à inciter à manifester. Certaines des personnes arrêtées ont été victimes de graves actes de torture et ont subi des blessures ayant nécessité une hospitalisation. -
Zambie – Action lettre pour «Stukie» Condamné à 15 ans de prison pour «actes homosexuels»
Suwilanji Situmbeko (alias Stukie) a été reconnu coupable d'«actes homosexuels» et condamné en décembre 2022 à 15 ans de prison avec travaux forcés. -
Zimbabwe – Action terminée / Good News Annulation des condamnations d’un ancien chef de l’opposition
Le 22 juillet, Job Sikhala, ancien membre du Parlement, a été relaxé par la Haute Cour du Zimbabwe des chefs de «publication ou communication de fausses déclarations portant préjudice à l’État» et d’«incitation à la violence». Il a passé 595 jours en détention provisoire et a été libéré le 30 janvier 2024, après avoir été condamné à deux ans de prison avec sursis pour «incitation à la violence». -
Soudan L’importation d'armes étrangères alimente les souffrances des civil·e·s dans les conflits – nouvelle enquête
Le conflit au Soudan est alimenté par un afflux constant d'armes dans le pays, souligne Amnesty International dans un nouveau rapport. -
Guinée – Action lettre Disparition forcée des deux militants Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah
Le 9 juillet, les militants Oumar Sylla (alias Foniké Menguè) et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité au domicile du premier à Conakry, la capitale guinéenne. Depuis lors, ces deux hommes sont victimes de disparition forcée et on ignore où ils se trouvent. Le jour de leur arrestation, Oumar Sylla avait appelé sur les réseaux sociaux à se vêtir de rouge le 11 juillet pour manifester, entre autres, contre la répression des médias et la cherté de la vie. Il faut que les autorités guinéennes indiquent sans délai où se trouvent Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, protègent leur intégrité physique et veillent à ce que ces deux militants soient libérés immédiatement et sans condition. -
Afrique du Sud: Action lettre pour Thapelo Mohapi Défenseur des droits humains en danger
Le défenseur des droits humains Thapelo Mohapi vit caché après avoir été constamment menacé et intimidé en raison de son travail de militant. Thapelo Mohapi est un défenseur des droits humains et le secrétaire général de Abahlali baseMjondolo (AbM), un mouvement local qui a vu le jour en 2005 à eThekwini, dans la province du KwaZulu-Natal. -
Nigeria Les autorités manquent à leur devoir envers les jeunes captives qui ont échappé à Boko Haram
Dans un rapport publié aujourd'hui, Amnesty International a enquêté sur le sort des filles et des jeunes femmes qui ont échappé à Boko Haram, dont certaines ont été maintenues en détention illégale par l’armée et ne reçoivent pas le soutien dont elles ont besoin pour reconstruire leur vie. -
Arabie saoudite: Action lettre pour Sulaimon Olufemi Le citoyen nigérian condamné à mort en 2005 doit être gracié !
Sulaimon Olufemi, un citoyen nigérian, risque d'être exécuté en Arabie saoudite après avoir été condamné à mort à l'issue d'un procès manifestement inéquitable en 2005. -
Mali – Action lettre / Délai expiré Un auteur détenu arbitrairement doit être libéré
Le 20 mai, Étienne Fakaba Sissoko, économiste et professeur d’université malien, a été déclaré coupable d’atteinte au crédit de l’État, d’injures et de diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler la paix publique. Sa détention arbitraire viole son droit à la liberté d’expression. Il doit être libéré immédiatement et sans condition. -
Guinée équatoriale – Action lettre / Délai expiré On est sans nouvelles d’un défenseur des droits humains
Le 1er mars, Anacleto Micha Ndong, défenseur équato-guinéen des droits humains, a été transféré à la prison de Black Beach, à Malabo, en détention provisoire. Il est accusé d’outrage et de calomnie par un gendarme qu’il a lui-même accusé de l’avoir torturé la dernière fois qu’il était incarcéré à Black Beach, en 2023. Le 15 avril, son avocat est allé lui rendre visite à Black Beach, mais on lui a dit qu’il ne pouvait pas le voir car il n’était pas là. Depuis, personne n’a vu Anacleto Micha ou n’a reçu de confirmation officielle du lieu où il se trouve, ce qui équivaut à une disparition forcée. Selon certaines sources, il a été transféré à la prison d’Oveng Ansem, où la torture serait très répandue. Les autorités doivent immédiatement révéler ce qu’il est advenu d’Anacleto Micha Ndong. -
Sénégal Extractivisme prédateur
En Casamance, des citoyen·ne·x·s se battent contre un projet d’exploitation minière de leur littoral. Pour l’heure avec succès, mais l’arrivée d’un nouveau promoteur vient compliquer leur lutte. -
AMNESTY INTERNATIONAL REPORT 2023/24 RÉSUMÉ RÉGIONAL AFRIQUE
Le regain de violence au Soudan était représentatif de l’immense souffrance des civil·e·s pris dans des conflits armés dans la région et du mépris total des parties aux conflits à l’égard du droit international humanitaire. Les informations faisant état de nombreuses victimes civiles étaient fréquentes et choquantes, en particulier compte tenu de l’ampleur des attaques ciblées et aveugles. Cette année encore, les violences sexuelles ont été un élément caractéristique des conflits armés. -
Rapport annuel d'Amnesty 2023/24 Préface
Face aux nombreuses libertés fondamentales qui s'effritent ces dernières années, il existe toutefois un espoir: un nouvel élan de solidarité pour contrer le recul des droits humains qui s'observe cette année.
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