«Omar el Béchir est un fugitif. Si le gouvernement du président Jacob Zuma ne l’arrête pas, il n’aura rien fait si ce n’est apporter assistance à un dirigeant accusé de complicité dans l’homicide, la mutilation et la torture de centaines de milliers de personnes, dans le cadre d’un conflit qui a ruiné la vie de millions de personnes et anéanti les espoirs et les aspirations de toute une génération», a déclaré Netsanet Belay, directeur de recherche pour l'Afrique à Amnesty International.
En 2009, la CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre d’Omar el Béchir. Il est accusé d’avoir perpétré des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans le conflit du Darfour, au Soudan, qui a fait plus de quatre cent mille victimes et plus de deux millions de déplacés. Ce bilan continue de s’alourdir. En tant que signataire au Statut de Rome et grande puissance du continent, l’Afrique du Sud doit faire preuve de détermination et arrêter Omar el Béchir afin de le remettre à la CPI.
«Dès qu’il atterrit en Afrique du Sud, les autorités doivent appréhender Omar el Béchir et veiller à ce qu’il soit remis à la Cour pénale internationale».