Certaines informations laissent penser qu’il serait détenu sans inculpation au poste de police de Fatoto (Est de la Gambie).
Fin juillet 2007, Ebrima Manneh aurait été hospitalisé pour hypertension à Banjul, la capitale. Il aurait été conduit à l’hôpital par des agents de l'Unité d'intervention de la police. Malgré cela, le chef de la police gambienne et le Ministère de l’Information ont nié toute implication dans son arrestation et affirmé n’avoir aucune information à ce sujet.
Le 5 juin 2008, la Cour de justice de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a déclaré que l’arrestation et la détention d’Ebrima Manneh étaient illégales et a ordonné aux autorités de le libérer sans délai. Elle a également exigé que soit versé à cet homme l'équivalent de 90 000 euros de dommages et intérêts.
En mai 2009, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a confirmé dans un courrier au gouvernement gambien que l’arrestation et le maintien en détention d’Ebrima Manneh sans fondement juridique constituaient une violation du droit international. Le gouvernement n’a pas répondu dans le délai de 90 jours qui lui était imparti.
Action de lettre terminée