Lors d’une récente visite au Kenya, Amnesty International a recensé diverses atteintes aux droits humains : homicides illégaux, incendies de maisons et déplacements forcés de certaines catégories ethniques par les milices armées, recours excessif à la force par les responsables de la sécurité, violences sexuelles contre les femmes et les filles, et violations de la liberté d’expression et de réunion.
Le bilan des victimes comprend les centaines de personnes abattues par les policiers, qui étaient chargés de contenir les violences postélectorales et de disperser les manifestations organisées par le Mouvement démocratique orange (MDO), un parti d’opposition.
Par la suite, la violence provenait largement d’attaques de mieux en mieux organisées, lancées par des milices et des bandes de jeunes kalenjins et luos contre des membres de l’ethnie kikuyu, suivies de violentes représailles de la part de milices et de bandes de jeunes kikuyus.
Les autorités doivent aussi mettre un terme au cycle d’impunité qui entretient les violences politiques.
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