© Amnesty International (Nigeria)
© Amnesty International (Nigeria)

Nigeria: Action lettre pour Keren Akpagher / Action terminée Justice pour une fille décédée après un viol !

Lettres contre l'oubli de novembre 2022
Keren-Happuch Akpagher est morte des suites d’un viol qui se serait produit dans son école. À ce jour, l’enquête stagne toujours. Sa famille fait face à une douleur innommable tandis qu’elle poursuit ses efforts pour obtenir justice.

Keren-Happuch Akpagher avait 14 ans. Elle était élève dans un pensionnat d’Abuja, la capitale du Nigeria. Elle avait prévu d’aller faire les magasins avec sa mère avant les vacances. Le 22 juin 2021, elle est morte des suites d’un viol qui se serait produit dans son école. Le rapport d’autopsie demandé par la police confirme que Keren a été violée et sodomisée. Elle est morte des suites d’une septicémie causée par le préservatif que les auteurs du viol, qui n’ont pas encore été identifiés, avaient laissé dans son vagin.

À ce jour, l’enquête stagne toujours, car les autorités de police retardent le processus. Pour l’instant, personne n’a eu à répondre de ces actes. La famille de Keren doit faire face à de nombreux obstacles dans sa quête de justice. Les autorités de police ont notamment demandé à la mère de Keren de payer pour l’autopsie – ce qu’elle a fait – avant de lui interdire l’accès au rapport.

Plus d’un an après la mort de Keren, la police n’a toujours pas mené d’enquête transparente et efficace, et personne n’a été traduit en justice. L’école où le viol de Keren aurait eu lieu continue de fonctionner – comme à l’habitude. Sa famille fait face à une douleur innommable tandis qu’elle poursuit ses efforts pour obtenir justice.

Veuillez écrire une lettre courtoise en anglais ou français à l’inspecteur général de la police nigériane:

_ Cette action lettre est terminée.
Une nouvelle action lettre sur Keren-Happuch Akpagher peut être trouvée ici
(Lettres contre l'oubli juillet 2023)