© Mujeres Modatima
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Chili: Action lettre terminée pour les membres de MODATIMA (Verónica Vilches, Lorena Donaire et Carolina Vilches) Craintes pour la sécurité des membres d’une organisation environnementale

Lettres contre l'oubli de juillet 2021
Depuis des années, les membres de Mujeres MODATIMA sont victimes de surveillance, d’intimidation, de stigmatisation, de censure, de harcèlement, d’obstacles administratifs et de menaces. Leurs plaintes ne sont pas prises au sérieux, des enquêtes ne sont que rarement menées et les femmes ne bénéficient pas d’une protection adéquate. En 2021, Verónica Vilches a déjà reçu deux menaces de mort.

Mujeres MODATIMA (Femmes Modatima, l’acronyme en espagnol pour Mouvement pour la défense de l’accès à l’eau, à la terre et la protection de l’environnement) est une organisation dirigée par des femmes à Petorca dans la région de Valparaíso au Chili. Elle a été fondée en 2017 pour réagir à l’impact spécifique de la crise de l’eau sur les femmes de la région, une crise qui impacte grandement leur vie et celle de leurs familles. L’organisation mène des campagnes de sensibilisation et souligne le rôle des femmes dans la défense de l’environnement.

Pour le simple fait d’avoir demandé justice, les membres de Mujeres MODATIMA ont commencé à être victimes de surveillance, d’intimidation, de stigmatisation, de censure, de harcèlement, d’obstacles administratifs et de menaces, et cela jusqu’à aujourd’hui. Leurs plaintes ne sont pas prises au sérieux, des enquêtes ne sont que rarement menées et les femmes ne bénéficient pas d’une protection adéquate de la part des autorités chiliennes.

Le 6 juin 2021, Verónica Vilches a reçu une menace de mort à cause de son engagement comme défenseuse de l’environnement chez Mujeres MODATIMA. Elle avait déjà été menacée le 13 février. La la suite de ces deux menaces, la police d’investigation chilienne (PDI, Policía de Investigaciones de Chile) a affirmé qu’elle ne pouvait enquêter en raison de conditions administratives non remplies. Face à ce refus, Amnesty International a porté le cas de Verónica Vilches devant le procureur général et peu après, une enquête a finalement été ouverte. La pression d’Amnesty International a garanti que des mesures soient prises lorsque la PDI refusait d’agir en février. Il est temps de faire monter cette pression partout dans le monde pour exiger la protection de Mujeres MODATIMA, y compris de leurs responsables les plus visibles : Verónica Vilches, Lorena Donaire et Carolina Vilches.


Action lettre terminée