L’ancien ministre de l’Intérieur Fernando Londoño a été blessé lors de l’explosion, tandis que son chauffeur et son garde du corps ont été tués. Plus de 50 passants ont également été blessés.
Aucun mouvement n’a encore revendiqué la responsabilité de cet acte et les autorités colombiennes se refusent jusqu’ici à accuser une quelconque organisation.
«Il convient d’identifier les auteurs de cet attentat, quels qu’ils soient, et de les traduire en justice. Il faut mener une enquête impartiale et indépendante, et rendre ses conclusions publiques, a déclaré Marcelo Pollack, chercheur sur la Colombie à Amnesty International.
«Si les investigations sur l’attentat du 15 mai 2012 permettent de pointer la responsabilité d’une partie au conflit armé, il s’agirait alors d’une grave violation du droit international humanitaire, qui prohibe les attaques directes contre des civils et les attaques aveugles susceptibles de causer des victimes civiles.»