Le 25 octobre dernier, Luis G. Guerrero, expert de la paix et directeur de l’organisation pour les droits humains CINEP, était en visite à Berne. Il explique comment cette décision populaire a pu se produire.
Les personnes touchées par le conflit auraient majoritairement voté en faveur de l’accord. Cependant, l’élite dirigeante, qui entoure l’ex président Uribe, n’a pas accepté que la justice transitionnelle inclue, en plus de la guérilla, les militaires et les entrepreneurs responsables de violations des droits humains. Les milieux chrétiens s'y seraient également opposés, car l'adhésion des femmes et des personnes LGBTI à l'accord ferait la promotion d’une «idéologie du genre incompatible avec la pensée chrétienne».
Aujourd’hui, les deux parties au conflit sont de retour à la table des négociations. Luis Guerrero est convaincu que la paix est à portée de main. Il souligne que les violations des droits humains n’apparaissent pas seulement dans des contextes conflictuels.
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