Luis G. Guerrero Luis G. Guerrero
Luis Guillermo Guerrero dans les locaux d'Amnesty Suisse. © Amnesty International

Colombie Une visite porteuse d'espoir

28 décembre 2016
Le 26 novembre 2016, après quatre ans de négociations, la guérilla des FARC et le gouvernement colombien ont signé un accord de paix. Le 2 octobre 2016, le 50,2% de la population avait rejeté cet accord. Une réalité que Luis G. Guerrero, directeur du CINEP (Centro de Investigación y Educación Popular), est venu nous décrire.

Le 25 octobre dernier, Luis G. Guerrero, expert de la paix et directeur de l’organisation pour les droits humains CINEP, était en visite à Berne. Il explique comment cette décision populaire a pu se produire.
Les personnes touchées par le conflit auraient majoritairement voté en faveur de l’accord. Cependant, l’élite dirigeante, qui entoure l’ex président Uribe, n’a pas accepté que la justice transitionnelle inclue, en plus de la guérilla, les militaires et les entrepreneurs responsables de violations des droits humains. Les milieux chrétiens s'y seraient également opposés, car l'adhésion des femmes et des personnes LGBTI à l'accord ferait la promotion d’une «idéologie du genre incompatible avec la pensée chrétienne».

Aujourd’hui, les deux parties au conflit sont de retour à la table des négociations. Luis Guerrero est convaincu que la paix est à portée de main. Il souligne que les violations des droits humains n’apparaissent pas seulement dans des contextes conflictuels.

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