Action lettre: Léster González Pentón Vingt ans de réclusion pour un syndicaliste

À Cuba, tous les syndicats et associations de défense des droits humains, civiques et professionnels qui ne sont pas contrôlés par le gouvernement sont considérés comme illégaux. Léster González ...

À Cuba, tous les syndicats et associations de défense des droits humains, civiques et professionnels qui ne sont pas contrôlés par le gouvernement sont considérés comme illégaux. Léster González Pentón a travaillé pour deux de ces organisations, le Mouvement pour les droits humains, la raison, la vérité et la liberté et la Confédération des travailleurs démocrates de Cuba. C’est pour cette raison qu’il purge actuellement une peine de 20 ans d’emprisonnement.

En 2001, et de nouveau en 2002, il a été la cible d’un harcèlement policier. Le 18 mars 2003, il a été arrêté et accusé d'outrage au chef de l'État et d’entretenir des contacts avec des «organisations subversives». Déclaré coupable d’«actes visant à porter atteinte à l’indépendance ou à l’intégrité de l’État cubain», il a été condamné le 7 avril 2003 en vertu de l’article 91 du Code pénal. D’après le prononcé de sa peine, il lui était notamment reproché d’avoir fourni à des stations radiophoniques de Miami, aux États-Unis, des informations «mensongères» sur la situation des droits humains à Cuba. Alors âgé de 26 ans, c’était le benjamin des 75 personnes arrêtées en mars 2003, lors de la vague de répression contre les dissidents.

Amnesty International considère Léster González Pentón comme un prisonnier d'opinion car elle estime qu’il est incarcéré uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et d’association.


Revendications de l'action terminée

 

Monsieur le Président,

Léster González Pentón a travaillé pour le Mouvement pour les droits humains, la raison, la vérité et la liberté ainsi que pour la Confédération des travailleurs démocrates de Cuba, deux associations de défense des droits humains, civiques et professionnels. Il purge actuellement une peine de 20 ans d’emprisonnement en raison de son engagement.

En 2001 puis en 2002, il a été la cible de harcèlement policier. Le 18 mars 2003, il a été arrêté et accusé d'outrage au chef de l'État et d’entretenir des contacts avec des «organisations subversives». Déclaré coupable d’«actes visant à porter atteinte à l’indépendance ou à l’intégrité de l’État cubain», il a été condamné le 7 avril 2003 en vertu de l’article 91 du Code pénal.

Amnesty International considère Léster González Pentón comme un prisonnier d'opinion détenu uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et d’association.

Je suis très préoccupé·e par cette situation et vous demande, Monsieur le Président, d’ordonner la libération immédiate et sans condition de Léster González Pentón.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma haute considération.

Cette lettre fait partie des «Lettres contre l’oubli» de février 2010.
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