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États-Unis Le jugement contre Greenpeace établit un précédent inquiétant
Un jury du Dakota du Nord a condamné Greenpeace à verser au moins 660 millions de dollars à la société énergétique Energy Transfer. Le jury a jugé l'ONG responsable de diffamation et d'avoir cautionné le comportement des manifestant·e·x·s qui se s'étaient opposé·e·x·s à la construction d'un pipeline dans le Dakota en 2016 et 2017. Amnesty dénonce un jugement dangereux, car il constitue un précédent pour d'autres actions d'intimidation (SLAPP) contre des voix critiques qui s'engagent pour les droits humains et la protection du climat. -
États-Unis – Action lettre en ligne Il faut mettre fin aux attaques contre les droits des personnes transgenres
Le gouvernement Trump s’attaque sans relâche aux libertés fondamentales des personnes transgenres. Aujourd’hui, les autorités proposent de modifier les règles officielles afin de priver les personnes trans, intersexes et non binaires de passeports précis, en exigeant que leur genre soit enregistré comme celui qui leur a été assigné à la naissance. Interdire les identifications exactes et obliger les personnes trans, intersexes et non binaires à s’identifier chaque fois qu’elles présentent une pièce d’identité les écartera de la vie publique et les exposera à la discrimination et à la violence. Le gouvernement doit rejeter ce changement de politique et veiller à ce que les personnes transgenres, intersexes et non binaires bénéficient de l’égalité de droits et de traitement devant la loi. -
Frontière États-Unis / Mexique Demander l’asile est devenu impossible
Il n’est plus possible de demander asile aux États-Unis depuis la frontière mexicaine. Une pratique contraire aux obligations nationales et internationales des États-Unis en matière de droits humains. Amnesty International publie aujourd’hui une enquête sur le traitement réservé aux personnes en quête de sécurité aux États-Unis. Basée sur les témoignages de personnes interrogées entre le 3 et le 9 février à la frontière, elle dresse un constat alarmant de la situation qui découle des mesures exécutives de l'administration Trump et de la militarisation accrue de la frontière par le gouvernement mexicain. -
Dossier: Domination masculine La grande régression
Le droit des femmes à disposer de leur corps fait l’objet de toujours plus d’attaques. Une tendance alimentée dans certains pays par une nouvelle forme d’autoritarisme. -
À qui appartient le corps des femmes? Sommaire
«Your Body – My Choice. Forever.» C’est avec ce post, publié sur le réseau X, que Nick Fuentes, suprémaciste blanc, masculiniste et soutien de Donald Trump, saluait l’élection de son candidat en novembre dernier. Son slogan, qui revendique une domination éternelle des hommes sur les femmes et leur corps, a ouvert les vannes d’une rhétorique misogyne, parfois ponctuée de fantasmes de violence à l’encontre des femmes. Ailleurs, des lois limitant le droit des femmes à leur autodétermination – par exemple en interdisant l’avortement – ont vu le jour dans plusieurs pays. Un phénomène qui s’inscrit dans une tradition patriarcale qui restreint les droits de la moitié de l’humanité depuis la nuit des temps. -
États-Unis – Action lettre terminée / Good News Leonard Peltier peut quitter le prison
Le 20 janvier 2025, dans les dernières heures de sa présidence, Joe Biden a annoncé commuer la peine du militant autochtone amérindien Leonard Peltier. Cette décision lui permettra de purger le restant de sa peine sous un régime de détention à domicile, en compagnie de ses proches et de sa communauté, et non derrière les barreaux. -
États-Unis – Action lettre Les personnes cherchant refuge aux États-Unis sont en danger
Le président des États-Unis, Donald Trump, s’est engagé à mettre en œuvre une campagne d’expulsions de masse visant des millions d’immigrant·e·s et de personnes en quête de sécurité. Son projet s’appuiera sur des arrestations et des détentions de masse, et des renvois collectifs de membres de longue date de la société étasunienne et de personnes récemment arrivées. Cela privera des personnes de la possibilité de demander une protection, leur vaudra des détentions arbitraires, les renverra vers des situations dangereuses, séparera des familles, détruira des communautés, soumettra des gens au profilage racial, répandra la peur et portera atteinte à la sécurité, à la prospérité et à la dignité humaines. Nous exhortons le président Trump à respecter les droits humains des immigrant·e·s et des personnes en quête de sécurité, et à renoncer à sa campagne d’expulsions massives. -
USA Le président Trump doit respecter les droits humains au cours de son second mandat
Amnesty International appelle le président Donald Trump et son gouvernement à respecter les obligations en matière de droits humains dans toutes leurs politiques et approches. -
États-Unis – Action lettre / Délai expiré Un avocat spécialisé dans les questions environnementales doit être gracié
Steven Donziger, un avocat et défenseur des droits environnementaux qui a représenté avec succès des victimes de déversements de pétrole en Équateur par la compagnie pétrolière Chevron, a ensuite été poursuivi par Chevron aux États-Unis. Il a refusé de se conformer à un jugement lui ordonnant de remettre ses appareils électroniques à Chevron, expliquant que l’accès aux informations qu’ils contenaient risquait de violer les règles concernant la confidentialité de ses échanges avec ses client·e·s et de mettre ceux-ci en danger. Il a été déclaré coupable d’outrage à magistrat et détenu de façon arbitraire pendant ses presque trois ans de résidence surveillée et plusieurs mois d’emprisonnement. Avant de quitter la présidence le 20 janvier, il faut que Joseph Biden gracie Steven Donziger et protège les défenseur·e·s de l’environnement contre les représailles des entreprises. -
États-Unis – Action lettre / Info finale (Good News) Toffiq al Bihani a été libéré du centre de détention de Guantánamo Bay
Le 6 janvier 2025, les États-Unis ont transféré 11 hommes yéménites du centre de détention militaire de Guantánamo Bay en vue de les réinstaller à Oman. L’un des hommes transférés hors du centre le 6 janvier était Toffiq al Bihani: arrêté en 2003, son transfert vers un autre pays avait été approuvé depuis 2010. -
États-Unis (Indiana) – Action lettre terminée L'Indiana procède à sa première exécution depuis 2009
Joseph Corcoran a été exécuté dans l’État de l’Indiana aux premières heures du 18 décembre 2024. Il avait été reconnu coupable en 1999 du meurtre de quatre hommes, commis en 1997, et condamné à mort. Des spécialistes avaient depuis longtemps établi qu’il souffrait de schizophrénie paranoïde, avec des symptômes comprenant des hallucinations et des états délirants. Ses ultimes recours ont été rejetés et le gouverneur a refusé d’intervenir. -
États-Unis (Alabama) – Action lettre / Info finale L’Alabama procède à sa sixième exécution de l’année
Carey Grayson a été exécuté en Alabama le 21 novembre 2024. En 1996, il avait été le dernier des quatre adolescents reconnus coupables d’un meurtre commis en 1994. Lors de leurs procès respectifs, le parquet avait utilisé des théories incompatibles les unes avec les autres sur le déroulement des faits, en accusant chacun d’eux d’être le principal auteur. En 2004, les autorités de l’Alabama ont indiqué à la Cour suprême fédérale que Carey Grayson n’était pas le principal auteur du meurtre. Il était le seul dont la condamnation à mort n’avait pas été commuée en appel. C’est la sixième exécution de l’année en Alabama, un record pour 2024 parmi tous les États américains appliquant la peine de mort. -
Deuxième mandat du président Trump Plus que jamais, Amnesty défendra les droits humains
Amnesty International rappelle au président élu Trump et à tous les élu·e·s du pays leur obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits humains dans le cadre de leurs politiques, aux États-Unis et dans le monde. L’organisation a largement documenté les dommages causés aux droits humains par la première administration du président élu Trump et se tient prête à défendre les libertés fondamentales au cours de son second mandat présidentiel. -
États-Unis (Caroline du Sud) – Action lettre terminée Richard Moore exécuté
Richard Moore, un homme noir de 59 ans, a été exécuté en Caroline du Sud le 1er novembre 2024 pour le meurtre d’un homme blanc employé dans une supérette, commis en 1999. Richard Moore n’était pas armé quand il était entré dans le magasin. Lui et l’employé avaient été blessés par balle après que ce dernier avait braqué deux armes à feu sur Richard Moore. La justice a rejeté ses ultimes recours et le gouverneur a refusé de lui octroyer une grâce. -
Monde Des défenseur·e·s du droit à l’avortement en butte à la violence et à la stigmatisation
Dans la deuxième saison du podcast d’Amnesty International, On the Side of Humanity, des personnes qui défendent le droit à l’avortement révèlent ce que signifie fournir des soins vitaux face à la violence, à la répression et à la stigmatisation. -
États-Unis (Missouri) – Action terminée Centième exécution dans le Missouri depuis leur reprise en 1989
Marcellus Williams, un homme noir de 55 ans, a été exécuté dans le Missouri le 24 septembre 2024, malgré de sérieuses questions posées quant à la qualité de son assistance juridique lors du procès, à la fiabilité des principaux témoins à charge, à la gestion des preuves ADN par les autorités et au rôle des préjugés racistes dans cette affaire. Le gouverneur a refusé d’octroyer une grâce à ce prisonnier, et la justice a rejeté ses ultimes recours. -
USA Les interdictions et restrictions concernant l’avortement ont des conséquences dramatiques
En refusant et en limitant l'accès à des interruptions de grossesse sûres, les Etats-Unis violent leurs obligations internationales en matière de droits humains. C'est ce que conclut Amnesty International dans un nouveau rapport. -
États-Unis (Alabama) – Action terminée L’Alabama procède à sa troisième exécution de l’année
Keith Gavin a été exécuté en Alabama le 18 juillet 2024. Il avait été déclaré coupable en 1999 d’un meurtre commis en 1998 et condamné à mort après que le jury s’était prononcé en faveur de cette peine par 10 voix contre deux. En 2020, une juge fédérale a estimé que son assistance juridique lors de la phase du procès consacrée à la détermination de la peine avait été insuffisante au regard de la Constitution, mais la cour d’appel a annulé cette décision en 2022. La gouverneure de l’Alabama a refusé d’intervenir, et après le rejet des ultimes recours en justice, l’exécution a eu lieu. C’était la troisième de l’année en Alabama. -
États-Unis (Texas) – Action terminée Grâce refusée, nouvelle exécution au Texas
Ramiro Gonzales, âgé de 41 ans, a été exécuté au Texas le 26 juin 2024. Il avait été condamné à mort en 2006 pour un meurtre commis en 2001, alors qu’il avait 18 ans et sortait d’une enfance et d’une adolescence où régnaient la violence et la négligence. Les tribunaux ont refusé d’empêcher cette exécution malgré les déclarations inexactes et par la suite rétractées du témoin expert présenté par l’accusation pour obtenir une décision du jury déterminant que Ramiro Gonzales commettrait des actes de violence criminelle s’il était autorisé à vivre, condition exigée pour prononcer une condamnation à mort au Texas. La vie carcérale de Ramiro Gonzales a été marquée par la non-violence et le développement personnel. -
Royaume-Uni / États-Unis Julian Assange est libre !
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a pu quitter la prison de Londres le 24 juin 2024 et serait en route pour les îles américaines des Mariannes, dans le Pacifique. Un accord avec les autorités américaines devrait lui permettre de rentrer chez lui en Australie sans être poursuivi.
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