Le journaliste et militant des Black Panthers n’a cessé de clamer son innocence, s’estimant victime d’un complot ourdi par la police de Philadelphie, réputée pour sa brutalité, qu’il avait épinglée dans de nombreux reportages, l’accusant notamment de corruption.
En février 2000, Amnesty International a publié un rapport détaillé consacré à son procès et est parvenue à la conclusion qu’il n’avait pas été conforme aux normes internationales relatives à l’application de la peine capitale.
L’homme a en effet été privé d’une assistance judiciaire appropriée et s’est vu refuser le droit d’assurer lui-même sa défense.
Les avocats d’Abu-Jamal, qui réclament depuis plusieurs années un nouveau procès, ont l’intention de contester le dernier verdict et de saisir la Cour suprême, si nécessaire.
Un film de Marc Evans consacré à Mumia Abu-Jamal, In prison my whole life, a remporté le premier prix du Festival international du film sur les droits humains, à Genève.