2015
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Peine de mort en 2024 Un nombre record d'exécutions depuis 2015
Le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau depuis 2015, avec plus de 1 500 personnes exécutées par les autorités de 15 pays en 2024, constate Amnesty International à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur le recours à la peine de mort dans le monde. -
Peine de mort en 2024 Principaux faits et chiffres
L'essentiel sur l'usage de la peine capitale dans le monde, et par région. -
États-Unis – Action lettre Il faut mettre un terme aux expulsions illégales vers le Salvador
À la suite de la déclaration présidentielle de Donald Trump invoquant l'Alien Enemies Act (loi sur les ennemis étrangers) et visant des membres présumés du gang criminel Tren de Aragua (TdA), 255 personnes ont été illégalement renvoyées des États-Unis vers le Salvador et sont maintenant détenues au Centre de confinement du terrorisme (Centro de Confinamiento Contra el Terrorismo, CECOT), une prison notoirement connue pour ses conditions inhumaines. Nous engageons le gouvernement de Donald Trump à ramener sans délai aux États-Unis les personnes illégalement renvoyées au Salvador et à suspendre toute expulsion ultérieure de ressortissants du Venezuela ou de pays tiers, conformément aux décisions de la justice américaine. -
États-Unis – Action lettre en ligne / Délai expiré Halte au projet de discrimination en matière de soins de santé
Les autorités de santé fédérales proposent un texte qui exclurait les bénéficiaires du programme d’action différée pour les arrivées d’enfants (DACA), surnommés «Dreamers» (personnes arrivées aux États-Unis sans papiers alors qu’elles étaient enfants, ce qui les protège des expulsions), de la possibilité d’accéder à une couverture médicale par le biais des programme d’assurance de la Loi sur les soins de santé abordables. Ce texte retirerait en outre les soins relatifs à l’affirmation de genre d’une liste de prestations de santé essentielles, si bien que les assureurs ne seraient plus obligés de les prendre en charge. Cela pourrait empêcher les personnes transgenres de recevoir des soins qui leur sont nécessaires d’un point de vue médical. Ces propositions sont des mesures rétrogrades et discriminatoires par nature qui porteraient gravement atteinte au droit à la santé. Nous exigeons que les autorités les rejettent immédiatement. -
Menaces sur les droits humains La Suisse doit faire office de pionnière
Face à la menace que font peser les États-Unis et les gouvernements autocratiques sur les droits humains, la Suisse doit assumer ses responsabilités en s'appuyant sur les instruments multilatéraux de protection de ces droits. -
États-Unis Le jugement contre Greenpeace établit un précédent inquiétant
Un jury du Dakota du Nord a condamné Greenpeace à verser au moins 660 millions de dollars à la société énergétique Energy Transfer. Le jury a jugé l'ONG responsable de diffamation et d'avoir cautionné le comportement des manifestant·e·x·s qui se s'étaient opposé·e·x·s à la construction d'un pipeline dans le Dakota en 2016 et 2017. Amnesty dénonce un jugement dangereux, car il constitue un précédent pour d'autres actions d'intimidation (SLAPP) contre des voix critiques qui s'engagent pour les droits humains et la protection du climat. -
États-Unis – Action lettre Il faut libérer Mahmoud Khalil
Le 9 mars, les services de l’immigration des États-Unis ont arrêté illégalement et placé arbitrairement en détention Mahmoud Khalil, militant palestinien et organisateur de manifestations étudiantes qui a récemment obtenu son diplôme à l’université Columbia. Celui-ci a le statut légal de résident permanent aux États-Unis. Mahmoud a été pris pour cible en raison de son rôle dans les manifestations étudiantes, lors desquelles il exerçait son droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Il n’a été inculpé d’aucune infraction. Il est enfermé dans un centre de détention et les autorités l’ont informé qu’elles avaient «révoqué» sa résidence permanente et engagé une procédure d’expulsion contre lui. Nous demandons aux autorités de libérer Mahmoud immédiatement et de respecter ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et à une procédure régulière. -
États-Unis – Action lettre en ligne / Délai expiré Il faut mettre fin aux attaques contre les droits des personnes transgenres
Le gouvernement Trump s’attaque sans relâche aux libertés fondamentales des personnes transgenres. Aujourd’hui, les autorités proposent de modifier les règles officielles afin de priver les personnes trans, intersexes et non binaires de passeports précis, en exigeant que leur genre soit enregistré comme celui qui leur a été assigné à la naissance. Interdire les identifications exactes et obliger les personnes trans, intersexes et non binaires à s’identifier chaque fois qu’elles présentent une pièce d’identité les écartera de la vie publique et les exposera à la discrimination et à la violence. Le gouvernement doit rejeter ce changement de politique et veiller à ce que les personnes transgenres, intersexes et non binaires bénéficient de l’égalité de droits et de traitement devant la loi. -
Frontière États-Unis / Mexique Demander l’asile est devenu impossible
Il n’est plus possible de demander asile aux États-Unis depuis la frontière mexicaine. Une pratique contraire aux obligations nationales et internationales des États-Unis en matière de droits humains. Amnesty International publie aujourd’hui une enquête sur le traitement réservé aux personnes en quête de sécurité aux États-Unis. Basée sur les témoignages de personnes interrogées entre le 3 et le 9 février à la frontière, elle dresse un constat alarmant de la situation qui découle des mesures exécutives de l'administration Trump et de la militarisation accrue de la frontière par le gouvernement mexicain. -
Dossier: Domination masculine La grande régression
Le droit des femmes à disposer de leur corps fait l’objet de toujours plus d’attaques. Une tendance alimentée dans certains pays par une nouvelle forme d’autoritarisme. -
À qui appartient le corps des femmes? Sommaire
«Your Body – My Choice. Forever.» C’est avec ce post, publié sur le réseau X, que Nick Fuentes, suprémaciste blanc, masculiniste et soutien de Donald Trump, saluait l’élection de son candidat en novembre dernier. Son slogan, qui revendique une domination éternelle des hommes sur les femmes et leur corps, a ouvert les vannes d’une rhétorique misogyne, parfois ponctuée de fantasmes de violence à l’encontre des femmes. Ailleurs, des lois limitant le droit des femmes à leur autodétermination – par exemple en interdisant l’avortement – ont vu le jour dans plusieurs pays. Un phénomène qui s’inscrit dans une tradition patriarcale qui restreint les droits de la moitié de l’humanité depuis la nuit des temps. -
États-Unis – Action lettre terminée / Good News Leonard Peltier peut quitter le prison
Le 20 janvier 2025, dans les dernières heures de sa présidence, Joe Biden a annoncé commuer la peine du militant autochtone amérindien Leonard Peltier. Cette décision lui permettra de purger le restant de sa peine sous un régime de détention à domicile, en compagnie de ses proches et de sa communauté, et non derrière les barreaux. -
États-Unis → Action lettre Les personnes cherchant refuge aux États-Unis sont en danger
Le président des États-Unis, Donald Trump, s’est engagé à mettre en œuvre une campagne d’expulsions de masse visant des millions d’immigrant·e·s et de personnes en quête de sécurité. Son projet s’appuiera sur des arrestations et des détentions de masse, et des renvois collectifs de membres de longue date de la société étasunienne et de personnes récemment arrivées. Cela privera des personnes de la possibilité de demander une protection, leur vaudra des détentions arbitraires, les renverra vers des situations dangereuses, séparera des familles, détruira des communautés, soumettra des gens au profilage racial, répandra la peur et portera atteinte à la sécurité, à la prospérité et à la dignité humaines. Nous exhortons le président Trump à respecter les droits humains des immigrant·e·s et des personnes en quête de sécurité, et à renoncer à sa campagne d’expulsions massives. -
USA Le président Trump doit respecter les droits humains au cours de son second mandat
Amnesty International appelle le président Donald Trump et son gouvernement à respecter les obligations en matière de droits humains dans toutes leurs politiques et approches. -
États-Unis – Action lettre / Délai expiré Un avocat spécialisé dans les questions environnementales doit être gracié
Steven Donziger, un avocat et défenseur des droits environnementaux qui a représenté avec succès des victimes de déversements de pétrole en Équateur par la compagnie pétrolière Chevron, a ensuite été poursuivi par Chevron aux États-Unis. Il a refusé de se conformer à un jugement lui ordonnant de remettre ses appareils électroniques à Chevron, expliquant que l’accès aux informations qu’ils contenaient risquait de violer les règles concernant la confidentialité de ses échanges avec ses client·e·s et de mettre ceux-ci en danger. Il a été déclaré coupable d’outrage à magistrat et détenu de façon arbitraire pendant ses presque trois ans de résidence surveillée et plusieurs mois d’emprisonnement. Avant de quitter la présidence le 20 janvier, il faut que Joseph Biden gracie Steven Donziger et protège les défenseur·e·s de l’environnement contre les représailles des entreprises. -
États-Unis – Action lettre / Info finale (Good News) Toffiq al Bihani a été libéré du centre de détention de Guantánamo Bay
Le 6 janvier 2025, les États-Unis ont transféré 11 hommes yéménites du centre de détention militaire de Guantánamo Bay en vue de les réinstaller à Oman. L’un des hommes transférés hors du centre le 6 janvier était Toffiq al Bihani: arrêté en 2003, son transfert vers un autre pays avait été approuvé depuis 2010. -
États-Unis (Indiana) – Action lettre terminée L'Indiana procède à sa première exécution depuis 2009
Joseph Corcoran a été exécuté dans l’État de l’Indiana aux premières heures du 18 décembre 2024. Il avait été reconnu coupable en 1999 du meurtre de quatre hommes, commis en 1997, et condamné à mort. Des spécialistes avaient depuis longtemps établi qu’il souffrait de schizophrénie paranoïde, avec des symptômes comprenant des hallucinations et des états délirants. Ses ultimes recours ont été rejetés et le gouverneur a refusé d’intervenir. -
États-Unis (Alabama) – Action lettre / Info finale L’Alabama procède à sa sixième exécution de l’année
Carey Grayson a été exécuté en Alabama le 21 novembre 2024. En 1996, il avait été le dernier des quatre adolescents reconnus coupables d’un meurtre commis en 1994. Lors de leurs procès respectifs, le parquet avait utilisé des théories incompatibles les unes avec les autres sur le déroulement des faits, en accusant chacun d’eux d’être le principal auteur. En 2004, les autorités de l’Alabama ont indiqué à la Cour suprême fédérale que Carey Grayson n’était pas le principal auteur du meurtre. Il était le seul dont la condamnation à mort n’avait pas été commuée en appel. C’est la sixième exécution de l’année en Alabama, un record pour 2024 parmi tous les États américains appliquant la peine de mort. -
Deuxième mandat du président Trump Plus que jamais, Amnesty défendra les droits humains
Amnesty International rappelle au président élu Trump et à tous les élu·e·s du pays leur obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits humains dans le cadre de leurs politiques, aux États-Unis et dans le monde. L’organisation a largement documenté les dommages causés aux droits humains par la première administration du président élu Trump et se tient prête à défendre les libertés fondamentales au cours de son second mandat présidentiel. -
États-Unis (Caroline du Sud) – Action lettre terminée Richard Moore exécuté
Richard Moore, un homme noir de 59 ans, a été exécuté en Caroline du Sud le 1er novembre 2024 pour le meurtre d’un homme blanc employé dans une supérette, commis en 1999. Richard Moore n’était pas armé quand il était entré dans le magasin. Lui et l’employé avaient été blessés par balle après que ce dernier avait braqué deux armes à feu sur Richard Moore. La justice a rejeté ses ultimes recours et le gouverneur a refusé de lui octroyer une grâce.
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