50 personnes ont été tuées dans une fusillade, la nuit du 11 au 12 juin 2016, dans un club d’Orlando, en Floride. « Nos pensées vont aux victimes de ces attaques et à la ville d’Orlando, mais les pensées doivent être accompagnées d’actions afin de protéger la population de telles violences », a déclaré Jamira Burley, responsable des campagnes à la Section américaine d’Amnesty International.
En tant que signataire du pacte des droits sociaux et politiques et de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, les États-Unis ont l’obligation de protéger leur population contre la violence des armes.
« Alors que beaucoup d’éléments à propos de cet horrible crime restent incertains, une enquête complète doit être menée, guidée par les faits, et non pas par des spéculations ou des préjugés. Le gouvernement américain doit faire face à ses obligations vis-à-vis du droit international et considérer la violence des armes comme ce qu’elle est : une crise des droits humains. Il est urgent de réformer un patchwork de différentes lois, afin d’assurer la sûreté et la sécurité de tous et de toutes. Aucune vie ne doit être menacée du fait de se promener dans les rues, d’aller à l’école, ou de danser dans une boîte de nuit. »