© Gage Skidmore / Wikicommons
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États-Unis La rhétorique de Trump ne doit pas devenir une politique gouvernementale

Communiqué de presse publié le 9 novembre 2016, Washington - Genève. Contact du service de presse
Le président nouvellement élu Donald Trump a provoqué la consternation à de nombreuses reprises lors de sa campagne électorale, et son élection suscite de vives inquiétudes quant au degré d'engagement en faveur des droits humains dont feront preuve à l'avenir les États-Unis.

Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, a déclaré : «Donald Trump doit à présent tourner la page et à la fois réaffirmer les obligations des États-Unis en matière de droits humains, et les respecter, dans le pays comme à l'étranger.»

Margaret Huang, directrice adjointe d'Amnesty International États-Unis, a déclaré : «Durant la campagne électorale, des discours inquiétants et parfois toxiques ont été prononcés par le président nouvellement élu Donald Trump et par d'autres personnes. De tels discours ne peuvent pas et ne doivent pas devenir une politique gouvernementale. Les remarques xénophobes, sexistes et haineuses de Donald Trump n'ont aucune place au gouvernement.

«Le président nouvellement élu Donald Trump doit s'engager publiquement à protéger les droits humains de tous sans discrimination. Qu'il s'agisse des camps d'internement ou du recours à la torture, nous avons pu constater les résultats désastreux que cela entraîne quand ceux que nous élisons violent les obligations des États-Unis en matière de protection des droits humains. Tous ceux qui ont été élus aujourd'hui, du bureau exécutif aux conseils municipaux, doivent garder ces leçons à l'esprit.»