«C'est une journée de honte pour l'Arkansas, qui accélère froidement la procédure judiciaire en traitant les êtres humains comme s'ils avaient une date de péremption, a déclaré James Clark, chargé de campagne à Amnesty International États-Unis.
«Tandis que d'autres États parviennent de plus en plus à la conclusion que le système de la peine capitale a atteint le seuil de l'irréparable, l'Arkansas se précipite dans la direction opposée et tourne le dos au progrès. Ces exécutions à la chaîne doivent cesser et il faut mettre un terme définitif à ce châtiment cruel et inhumain.»
La Cour suprême de l'État de l'Arkansas a donné son feu vert à la poursuite d'une série d'exécutions qui avaient été suspendues temporairement cette semaine. L'Arkansas avait initialement prévu d'exécuter huit condamnés en 10 jours, parce que la substance létale devant être injectée arrivait à expiration à la fin du mois. Quatre de ces exécutions avaient été suspendues avant la décision judiciaire rendue ce 21 avril 2017. Les mandats d'exécution visant Bruce Ward et Don Davis ont désormais expiré, et des sursis ont été accordés à Stacey Johnson et Jason McGehee.