Ces derniers mois, des représentants de l’administration Trump ont réaffirmé publiquement qu’ils souhaitaient déclarer le Mexique «pays tiers sûr». Un tel accord mettrait en péril des milliers de personnes qui transitent par le Mexique, car elles seraient contraintes de demander l'asile dans ce pays, les États-Unis refusant de les accueillir. Le gouvernement mexicain enfreint fréquemment le droit international des réfugié·e·s et bafoue régulièrement le principe de non-refoulement, qui interdit de renvoyer des personnes vers des situations dans lesquelles leur vie serait en danger.
Amnesty International demande aux autorités américaines de veiller à ce que les demandeuses et demandeurs d'asile soient autorisé·e·s à entrer aux États-Unis et à mettre fin à toute négociation diplomatique bilatérale visant à la conclusion d’un accord déclarant le Mexique comme «pays tiers sûr».