Action lettre: Claudina Velásquez «S'il vous plaît, ne vous lassez pas, ne nous oubliez pas»

En août 2005, Claudina Velásquez, étudiante de 19 ans qui se destinait à devenir avocate, a été abattue. Amnesty International craint fortement que ceux qui l’ont tuée n’échappent définitivement à la ...

En août 2005, Claudina Velásquez, étudiante de 19 ans qui se destinait à devenir avocate, a été abattue. Amnesty International craint fortement que ceux qui l’ont tuée n’échappent définitivement à la justice en raison de carences apparentes dans l'enquête sur ce meurtre.

Aucun test n'a été pratiqué sur les principaux suspects pour déterminer s'ils avaient utilisé une arme à feu. Des éléments de preuve essentiels ont probablement été perdus et des témoins éventuels n’ont toujours pas été interrogés.

Au Guatemala, un grand nombre d’affaires similaires sont classées faute de preuves, en raison de la faiblesse des enquêtes menées. Les familles qui demandent de l’aide aux autorités sont souvent en butte à l'indifférence et à la discrimination. Le nombre d’homicides commis contre des femmes au Guatemala ne cesse pourtant d'augmenter: selon les chiffres officiels, 717 femmes auraient été tuées en 2009, soit plus que l’année précédente.

En 2009, Jorge, le père de Claudina Velásquez, a remercié les membres d’Amnesty International pour leur soutien : «Merci, merci beaucoup pour votre immense gentillesse…merci de votre soutien constant et inconditionnel à notre quête de justice, pour Claudina, pour nous et pour le Guatemala... S’il vous plaît, ne vous lassez pas, ne nous oubliez pas, gardez-nous toujours dans vos cœurs, dans vos esprits, et ne cessez pas d’écrire. Sans votre aide, nous ne pourrions continuer à mener cette lutte qui semble sans fin.»


Revendications de l'action terminée

 

Monsieur le Président,

En août 2005, Claudina Velásquez, étudiante de 19 ans qui se destinait à devenir avocate, a été abattue. Amnesty International craint fortement que ceux qui l’ont tuée n’échappent définitivement à la justice en raison de carences apparentes dans l'enquête sur ce meurtre. Aucun test n'a été pratiqué sur les principaux suspects pour déterminer s'ils avaient utilisé une arme à feu. Des éléments de preuve essentiels ont probablement été perdus et des témoins éventuels n’ont toujours pas été interrogés.

Au Guatemala, un grand nombre d’affaires similaires sont classées faute de preuves, en raison de la faiblesse des enquêtes menées.

Je suis très préoccupé·e par cette situation et vous demande, Monsieur le Président, de prendre les mesures nécessaires pour que l'enquête portant sur le meurtre de Claudina Velásquez soit menée de façon coordonnée, efficace et exhaustive, afin que les responsables soient traduits en justice sans délai. Je vous prie également la tenue d’une enquête sur de nouvelles pistes et pour interroger des témoins éventuels.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de ma haute considération.

Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli d'août 2010.
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