«Cette décision est un choc inouï pour les victimes de violations graves des droits humains commis pendant le conflit, a déclaré Sebastian Elgueta, le chercheur d’Amnesty International sur le Guatemala. «Le raisonnement juridique de cette décision n’est pas clair, et il est difficilement concevable que le tribunal de première instance puisse annuler tous les développements qui ont eu lieu depuis mi-avril. Ce qui est sûr, c’est que la Cour Constitutionnelle vient d’ériger d’importants obstacles à la justice et l’établissement de responsabilités individuelles au Guatemala.»
«Avec sa condamnation du 10 mai, le tribunal de première instance avait envoyé un message fort : les crimes perpétrés à l’encontre de milliers de victimes Mayas ne resteraient pas impunis. La Cour Constitutionnelle vient remettre ce message en question. Le droit à la justice et aux réparations sont de nouveau en danger au Guatemala. », a conclu Sebastian Elgueta.