Cet enseignant autochtone de 50 ans, syndicaliste et défenseur des droits du peuple indigène maya Q'eqchi' ainsi que des droits fonciers, territoriaux et environnementaux, était injustement détenu depuis le 30 janvier 2018. La cause? Avoir pris la défense de la communauté maya des Q'eqchi', qui était affectée par la construction d'un projet hydroélectrique sur le fleuve sacré Cahabón, dans le département d'Alta Verapaz, au nord du Guatemala.
"C'est une excellente nouvelle pour Bernardo, sa famille et les communautés autochtones Q'eqchi' du Guatemala qu'il puisse quitter la prison et retrouver les siens après plus de quatre ans de détention arbitraire", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International. "Cependant, Bernardo est toujours condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, et les autorités guatémaltèques continuent de le criminaliser pour son travail de protection des droits humains et de l'environnement".
Le cas de Bernardo Caal Xol avait été inclus dans le Marathon de lettres 2021 : des personnes du monde entier ont mené près d'un demi-million d'actions pour demander la libération de cet activiste guatémaltèque.