Père Alejandro Solalinde Guerra. © Martha Izquierdo
Père Alejandro Solalinde Guerra. © Martha Izquierdo

Action lettre: Père Alejandro Solalinde Guerra Mexique: Menacé à cause de son engagement en faveur des migrant·e·s

Le prêtre catholique Alejandro Solalinde Guerra est coordonnateur du Centre pastoral d’aide aux migrants dans le sud-ouest du Mexique et directeur d’un foyer pour migrant·e·s dans la municipalité d’Ixtepec (Etat d’Oaxaca). Ce foyer est situé près des voies ferrées utilisées par des centaines de migrant·e·s originaires d’Amérique centrale qui cherchent à gagner les États-Unis. Ces hommes et ces femmes y font halte pour se reposer un peu avant l’arrivée du train suivant, qui les emmènera plus loin vers le nord. Ils et elles viennent également chercher un abri contre les bandes criminelles qui les exploitent et les maltraitent.

Le père Solalinde et ses collaborateurs·trices ont été menacé·e·s et agressé·e·s à plusieurs reprises par des membres xénophobes de communautés locales, souvent soutenus et encouragés par des bandes criminelles et par les autorités.

Amnesty International exige des autorités mexicaines qu’elles prennent des mesures efficaces pour protéger le père Solalinde et son équipe afin qu’ils puissent continuer à mener leur travail humanitaire sans craindre de subir des actes d’intimidation.


Revendications de l'action terminée

 

Proposition de lettre et revendications

Monsieur le Ministre,

Je vous écris afin de vous faire part de mon inquiétude concernant les menaces et les actes d’intimidation subis par le père Alejandro Solalinde.

Le prêtre catholique Alejandro Solalinde Guerra est coordonnateur du Centre pastoral d’aide aux migrant·e·s dans le sud-ouest du Mexique (Pastoral de Movilidad Humana Pacifico Sur del Episcopado Mexicano) et directeur d’un foyer pour migrant·e·s dans la municipalité d’Ixtepec (Etat d’Oaxaca), créé pour apporter une aide humanitaire aux migrant·e·s blessé·e·s ou qui ont simplement besoin d’aide. Cette solidarité avec les migrant·e·s a entraîné des agressions et des actes de harcèlement commis par des membres xénophobes de communautés locales, souvent soutenus et encouragés par des bandes criminelles et les autorités. Le père Solalinde a été régulièrement harcelé et intimidé et les autorités n’ont rien fait pour le protéger ou enquêter sur les menaces proférées.

C’est pourquoi je vous demande instamment de

  • prendre des mesures efficaces pour protéger le père Solalinde et son équipe afin qu’ils et elles puissent continuer à mener leur travail humanitaire sans craindre de subir des actes d’intimidation ;
  • mettre sur pied une programme de protection efficace pour les défenseur·e·s des droits humains.

Dans cette attente, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de novembre 2010.
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