William de Jesús Checo, peintre et décorateur (ci-contre), et Cecilio Díaz, boulanger, ont été tués le 10 octobre 2009 à Copey, Villa Vasquez, par des policiers qui ont affirmé que les deux hommes sont morts lors d’un échange de tirs entre les membres d’un gang et la police.
Or, une commission d’enquête nommée par le procureur général est arrivée à la conclusion suivante : «Au vu des nombreux tirs visant les deux victimes et de leur trajectoire, l’échange de coups de feu présumé n’a pas eu lieu et une intention de tuer les deux hommes était manifeste.» À partir des conclusions de la commission, un tribunal a ordonné l'arrestation de cinq policiers et d’un membre de la marine, dans l’attente d’une enquête.
Le ministre de l’Intérieur et de la Police a rejeté ces conclusions au prétexte que les éléments de preuve n’étaient pas assez solides. Il a déclaré qu'il veillerait à ce que les policiers en question bénéficient de la meilleure défense possible. Le 9 janvier 2010, un tribunal a ordonné la libération des policiers sous caution. En mars 2010, le président a imposé le départ à la retraite d’un membre de la commission d’enquête et a promu deux des agents mis en cause.
Presque trois ans après les meurtres, aucun policier n’a été inculpé pour la mort de William de Jesús Checo et de Cecilio Díaz, dont les familles demandent désespérément que justice soit faite.
Proposition de lettre et revendications
Monsieur le Procureur général
William de Jesús Checo, peintre et décorateur (ci-contre), et Cecilio Díaz, boulanger, ont été tués le 10 octobre 2009 à Copey, Villa Vasquez, par des policiers qui ont affirmé que les deux hommes sont morts lors d’un échange de tirs entre les membres d’un gang et la police.
Or, une commission d’enquête nommée par le procureur général est arrivée à la conclusion suivante : «Au vu des nombreux tirs visant les deux victimes et de leur trajectoire, l’échange de coups de feu présumé n’a pas eu lieu et une intention de tuer les deux hommes était manifeste.» À partir des conclusions de la commission, un tribunal a ordonné l'arrestation de cinq policiers et d’un membre de la marine, dans l’attente d’une enquête.
Le ministre de l’Intérieur et de la Police a rejeté ces conclusions au prétexte que les éléments de preuve n’étaient pas assez solides. Il a déclaré qu'il veillerait à ce que les policiers en question bénéficient de la meilleure défense possible. Le 9 janvier 2010, un tribunal a ordonné la libération des policiers sous caution. En mars 2010, le président a imposé le départ à la retraite d’un membre de la commission d’enquête et a promu deux des agents mis en cause.
Presque trois ans après les meurtres, aucun policier n’a été inculpé pour la mort de William de Jesús Checo et de Cecilio Díaz, dont les familles demandent désespérément que justice soit faite.
Je demande, Monsieur le Procureur général, qu’une enquête minutieuse et impartiale soit menée sur la mort de William de Jesús Checo et de Cecilio Díaz et que les responsables présumé•e•s soient jugé•e•s, dans le respect des normes d'équité des procès.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Procureur général, à l’expression de ma haute considération.
Lettre courtoise à
Procurador general de la República
Ave. Jiménez Moya esq. Juan Ventura Simón
Palacio de Justicia
Centro de los Heroes Constanza, Maimón y Estero Hondo
République dominicaine
Courriel : [email protected]
Copie à
Ambassade de la République Dominicaine
Weltpoststrasse 4
Case postale 22
3000 Bern 15
Fax: 031 351 15 87
E-mail: [email protected]
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de septembre 2012. | Retour au sommaire des Lettres contre l’oubli | Télécharger le fichier Word | S'inscrire pour recevoir un e-mail chaque mois avec les nouvelles lettres.