Selon certaines informations, des professionnels des médias, des militants politiques et sociaux, des défenseurs des droits humains et des personnes participant à des manifestations politiques ont été la cible d’attaques, à la veille comme au lendemain du scrutin. D’après le procureur général du Venezuela, le bilan s’élève à au moins sept morts, 61 blessés et 135 arrestations, depuis que la publication des résultats de l’élection a montré la victoire de l’ancien vice-président Nicolás Maduro.
«Les violents heurts dont le Venezuela est le théâtre depuis deux semaines sont très inquiétants. Les autorités ont le devoir de garantir à tous le droit à la participation politique et à la manifestation pacifique. Par ailleurs, les forces de sécurité sont tenues de respecter les normes internationales en vue de maintenir l’ordre public et de contenir des actes violents potentiels», a expliqué Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International.
«Il est également essentiel de fournir une protection adéquate aux membres des organisations de la société civile et médiatique qui sont la cible d’attaques, afin qu’elles puissent poursuivre leur travail légitime qui consiste à informer le grand public et à surveiller la situation des droits humains dans le pays, sans craindre de représailles.»