«Les forces de sécurité sous le commandement de Nicolás Maduro et les groupes civils armés qui le soutiennent continuent de réprimer les manifestations de citoyens qui veulent sortir de la grave crise politique et de la crise des droits humains qui plombent le pays depuis plusieurs années, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International.
«Les crimes de droit international dont ils se rendent responsables ajoutent encore du poids au dossier déjà très épais qui devra faire l’objet d’investigations supervisées par des mécanismes de justice internationale. Nicolás Maduro doit mettre immédiatement fin à sa politique de répression.»
«Les forces de sécurité sous le commandement de Nicolás Maduro et les groupes civils armés qui le soutiennent continuent de réprimer les manifestations de citoyens. Nicolás Maduro doit mettre immédiatement fin à sa politique de répression.» - Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International
Amnesty International a recueilli des informations sur les graves violations des droits humains et les crimes relevant du droit international commis au Venezuela depuis l’aggravation de la crise en janvier 2019. Elle a recensé des exécutions extrajudiciaires, l’usage illégal de la force meurtrière, des arrestations arbitraires massives et des mauvais traitements infligés à ceux qui critiquent le gouvernement de Nicolás Maduro.
Complément d’information
Le 30 avril, le président de l’Assemblée nationale Juan Guaidó a annoncé que des membres des forces armées avaient répondu à son appel «dans le cadre de la Constitution, en vue de mettre fin définitivement à l’usurpation de Nicolás Maduro».