Chhim Sithar (Videosnapshot) © Droits réservés / Amnesty International
Chhim Sithar (Videosnapshot) © Droits réservés / Amnesty International

Cambodge: Action lettre pour Chhim Sithar / Action terminée Une dirigeante syndicale incarcérée en raison de son engagement

Lettres contre l'oubli - avril 2023
Chhim Sithar a été arrêtée une nouvelle fois pour avoir − semble-t-il − enfreint les termes de sa libération sous caution, sur la base de charges fallacieuses d’«incitation», après son retour au Cambodge depuis l’Australie.

Chhim Sithar, dirigeante du Syndicat des employés khmers soutenus par les droits du travail de NagaWorld, a été arrêtée une nouvelle fois pour avoir − semble-t-il − enfreint les termes de sa libération sous caution, sur la base de charges fallacieuses d’«incitation à commettre un crime», après son retour au Cambodge depuis l’Australie. Les membres de ce syndicat sont en grève depuis décembre 2021, à la suite de licenciements de masse au casino de NagaWorld.

Chhim Sithar a déjà été victime d’une arrestation violente le 4 janvier 2022: elle a été saisie par le cou et traînée dans une voiture par des policiers en civil, alors qu’elle essayait de rejoindre une grève à Phnom Penh. Elle a passé 72 jours en prison avant d’être remise en liberté sous caution en mars.
Elle a de nouveau été arrêtée pour avoir − semble-t-il − enfreint ses conditions de libération sous caution dont ni elle ni son avocat n’avaient connaissance.

Nous demandons la libération immédiate de Chhim Sithar et l’abandon des poursuites la visant. Chhim Sithar est incarcérée en raison de son travail de défense des droits humains.
Elle travaille à NagaWorld depuis 2007 et est devenue présidente du Syndicat des employés khmers soutenus par les droits du travail en 2010. Le 3 janvier 2022, elle a été accusée d’«incitation à commettre un crime» en vertu des articles 494 et 495 du Code pénal.

Avant son arrestation, elle a déclaré à Amnesty International: «On m’a dit que ce n’est pas facile de se battre contre Naga, parce que c’est une grande entreprise et qu’ils ont énormément d’argent. Mais si personne ne mène les combats difficiles, comment pouvons-nous obliger qui que ce soit à rendre des comptes − et comment pouvons-nous espérer remporter les autres luttes?»

 

Passez-à l'action !

Veuillez écrire une lettre courtoise en anglais ou français au Premier ministre cambodgien:

 

/ Action terminée