En août 2008, Chen Zhenping a été condamnée à huit ans d’emprisonnement pour avoir pratiqué le Falun Gong, mouvement spirituel interdit en Chine. Elle a régulièrement été rouée de coups, s’est vu injecter des médicaments de force et a reçu des décharges électriques.
D’après une ancienne détenue, Chen Zhenping aurait été fréquemment déshabillée et battue, on l’aurait attachée à un lit et ne l’aurait pas laissée utiliser les toilettes. Selon des témoins, on l’entendait crier : «Ne me faites pas l’injection, je ne veux pas de ce médicament.» Ses codétenues aussi l’auraient battue.
Chen Zhenping est actuellement détenue à la prison pour femmes de la province du Henan. Il est peu probable qu’elle ait pu se faire représenter lors de son procès, les autorités chinoises dissuadant systématiquement les avocats de défendre les pratiquants du Falun Gong. Sa famille a enfin réussi à en engager un après le procès, mais il n’a pu ni parler en privé à sa cliente, ni enquêter sur son affaire.
Quand la fille de Chen Zhenping s’est rendue au tribunal pour demander une copie du jugement, on lui a répondu de revenir plus tard. Lorsqu’elle y est retournée, elle a été frappée à coups de poing et de pied et maltraitée par une employée du tribunal. La police locale a refusé d’enquêter sur les faits.
Revendications de l'action terminée
(Dans vos lettres, à côté du nom de Chen Zhenping, veuillez faire figurer les caractères chinois : 陈真萍)
Monsieur,
En août 2008, Chen Zhenping 陈真萍 a été condamnée à huit ans d’emprisonnement pour avoir pratiqué le Falun Gong. Elle a régulièrement été rouée de coups, s’est vu injecter des médicaments de force et a reçu des décharges électriques.
D’après une ancienne détenue, Chen Zhenping aurait été fréquemment déshabillée et battue, on l’aurait attachée à un lit et ne l’aurait pas laissée utiliser les toilettes. Selon des témoins, on l’entendait crier : «Ne me faites pas l’injection, je ne veux pas de ce médicament.» Ses codétenues aussi l’auraient battue.
Chen Zhenping est actuellement détenue à la prison pour femmes de la province du Henan. Il est peu probable qu’elle ait pu se faire représenter lors de son procès. Sa famille a enfin réussi à engager un avocat après le procès, mais il n’a pu ni parler en privé à sa cliente, ni enquêter sur son affaire.
Quand la fille de Chen Zhenping s’est rendue au tribunal pour demander une copie du jugement, on lui a répondu de revenir plus tard. Lorsqu’elle y est retournée, elle a été frappée à coups de poing et de pied et maltraitée par une employée du tribunal. La police locale a refusé d’enquêter sur les faits.
Je suis très préoccupé·e par cette situation et je vous demande, Monsieur, la libération immédiate et sans condition de Chen Zhenping, qu’Amnesty International considère comme une prisonnière d’opinion. J’exige instamment de mener une enquête sur les actes de torture signalés et de déférer à la justice les personnes soupçonnées d’en être responsables.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de ma haute considération.
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de juillet 2012. | Retour au sommaire des Lettres contre l’oubli | Télécharger le fichier Word | S'inscrire pour recevoir un e-mail chaque mois avec les nouvelles lettres.