Rajiv Narayan, chercheur sur la Corée du Nord à Amnesty International, a déclaré: «Le système judiciaire nord-coréen se moque des normes internationales d'équité des procès: Kenneth Bae n'a pas pu consulter d'avocat.» A moins d’être accusé d'une infraction reconnue par le droit international et rejugé par un tribunal compétent, indépendant et impartial, Amnesty demande sa libération immédiate.
Pour l’instant, Kenneth Bae risque d’être envoyé dans un des tristement célèbres camps de travail.«S'il est envoyé dans l'une de ces structures de détention, il va être soumis à des actes de torture et à d'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, notamment au travail forcé et à la privation de nourriture en guise de châtiment. De nombreux prisonniers meurent également simplement en raison des conditions de vie terribles auxquelles ils sont confrontés jour après jour dans les camps, y compris le manque de nourriture ou de fournitures médicales de base.», a conclu Rajiv Narayan.