Cinq de ses livres avaient déjà été interdits par le gouvernement. Son bureau a été perquisitionné à plusieurs reprises par les autorités et des milliers de ses bandes dessinées ont été confisquées. Aujourd’hui, il risque jusqu’à 43 ans d’emprisonnement.
Zunar fait l’objet de harcèlements, d’actes d’intimidation, d’arrestations et de détention depuis que la police a effectué une première descente dans ses bureaux en 2009. La Loi de 1948 relative à la sédition est draconienne et les autorités malaisiennes y ont de plus en plus souvent recours pour interroger, arrêter ou inculper des personnes qui, comme Zunar, exercent pacifiquement leur droit à la liberté d'expression.
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