«Ces derniers heurts entre les Rohingyas, de religion musulmane, et les bouddhistes démontrent à quel point il est urgent que les autorités interviennent afin d’assurer la protection de tous, et de briser le cycle de la discrimination et de la violence», a affirmé Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
En juin 2012, l’état d’urgence a été décrété dans l’État d’Arakan, après la mort de 90 personnes.
Amnesty International demande aux autorités du Myanmar de revoir la Loi relative à la citoyenneté de 1982, afin que les Rohingyas puissent être reconnus comme citoyens, et de s’attaquer aux racines de la discrimination qui touche depuis longtemps la communauté rohingya.