Philippines: Action lettre pour Alfreda Disbarro Les allégations de torture contre la police sans enquête

Juin 2014
Alfreda Disbarro est une mère célibataire de Quezon City, aux Philippines. Elle se trouvait dans un cybercafé, près de chez elle, lorsque la police l’a arrêtée pour trafic de stupéfiants. Elle a ...

Alfreda Disbarro Alfreda Disparro © Privé

Alfreda Disbarro est une mère célibataire de Quezon City, aux Philippines. Elle se trouvait dans un cybercafé, près de chez elle, lorsque la police l’a arrêtée pour trafic de stupéfiants. Elle a rejeté ces accusations et vidé elle-même ses poches dans lesquelles ne se trouvaient qu’un téléphone portable et une pièce de cinq pesos.

Les policiers ont alors braqué une arme sur elle, l’ont frappée à la poitrine, l’ont menottée et l’ont emmenée au siège de la police. Pour l’obliger à «avouer», raconte Alfreda, un officier l’a plaquée contre un mur et lui a administré plusieurs coups de poing au ventre et au visage, l’a frappée avec un bâton, lui a enfoncé les doigts dans les yeux, l’a giflée, lui a enfoncé un chiffon dans la bouche et lui a cogné la tête contre le mur.

Alfreda souffrait tellement au terme de ce passage à tabac qu’elle ne pouvait plus manger et éprouvait des difficultés à respirer, vomissant sans discontinuer pendant plusieurs jours.

Aujourd’hui, elle attend son procès dans une prison locale pour détention et vente de produits stupéfiants illicites. Bien qu’elle ait été examinée par un médecin, ses allégations de torture contre la police n’ont fait l’objet d’aucune enquête.

Aujourd’hui, elle attend son procès dans une prison locale pour détention et vente de produits stupéfiants illicites. Bien qu’elle ait été examinée par un médecin, ses allégations de torture contre la police n’ont fait l’objet d’aucune enquête.


Proposition de lettre et revendications

Monsieur l’Inspecteur général,

Alfreda Disbarro, mère célibataire de Quezon City, se trouvait dans un cybercafé, près de chez elle, lorsque la police l’a arrêtée pour trafic de stupéfiants. Elle a rejeté ces accusations et vidé elle-même ses poches dans lesquelles ne se trouvaient qu’un téléphone portable et une pièce de cinq pesos.

Les policiers ont alors braqué une arme sur elle, l’ont frappée à la poitrine, l’ont menottée et l’ont emmenée au siège de la police. Pour l’obliger à «avouer», raconte Alfreda, un officier l’a plaquée contre un mur et lui a administré plusieurs coups de poing au ventre et au visage, l’a frappée avec un bâton, lui a enfoncé les doigts dans les yeux, l’a giflée, lui a enfoncé un chiffon dans la bouche et lui a cogné la tête contre le mur.

Alfreda souffrait tellement au terme de ce passage à tabac qu’elle ne pouvait plus manger et éprouvait des difficultés à respirer, vomissant sans discontinuer pendant plusieurs jours.

Aujourd’hui, elle attend son procès dans une prison locale pour détention et vente de produits stupéfiants illicites. Bien qu’elle ait été examinée par un médecin, ses allégations de torture contre la police n’ont fait l’objet d’aucune enquête.

Je suis très préoccupé·e par cette situation, et je vous demande, Monsieur l’Inspecteur général, d’ouvrir rapidement une enquête approfondie sur ses allégations de torture et de traduire tous les responsables présumés en justice.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur l’Inspecteur général, à l’expression de ma haute considération.


Lettres adresser à:

Police Director Alexander Roldan
Inspector General, Internal Affairs Service
Philippine National Police Compound, Camp General Crame
Quezon City, Metro Manila
Philippines 1100

E-mails: [email protected]
[email protected]
[email protected]

 

Copie à:

Ambassade de la République des Philippines
Kirchenfeldstrasse 73-75
3005 Berne

Fax: 031 352 26 02
E-mail: [email protected]

Cette lettre fait partie des Lettres contre l'oubli de juin 2014Télécharger le fichier WordS'inscrire pour recevoir un e-mail chaque mois avec les nouvelles lettres.