En réaction au récent emportement du président philippin Duterte, Josef Benedict, directeur adjoint pour l’Asie du Sud-Est et le Pacifique à Amnesty International, a déclaré :
«Avec cette dernière intervention en date, le président Duterte a touché le fond. Les gouvernements - que ce soit dans la région ou ailleurs dans le monde - doivent s’élever immédiatement et condamner ces déclarations choquantes. Les paroles prononcées par le président Duterte ne sont pas seulement extrêmement déplaisantes, elles sont aussi très dangereuses. Elles ne servent à rien d’autre qu’à mettre davantage de vies en danger.
«Depuis son arrivée au pouvoir, on a constaté une forte augmentation de la violence d’État et des exécutions extrajudiciaires à travers les Philippines. Au lieu de condamner et de faire cesser ces violations des droits humains, et de veiller à ce que les responsables présumés soient amenés à rendre des comptes, il a promis de les intensifier. Les homicides de masse sous le président Duterte doivent prendre fin.»