Le militant en faveur de la démocratie Nguyen Van Ly purge actuellement une peine de huit ans d'emprisonnement pour «propagande contre la République socialiste du Viêt-Nam». Ce prêtre catholique a également été condamné à cinq années d'assignation à domicile, à effectuer à l'expiration de sa peine d'emprisonnement.
Lors de son procès, en mars 2007, il n'a pas bénéficié de l’assistance d’un avocat, et des gardes l’ont malmené et lui ont mis un bâillon pendant l’audience. À l’issue de ce procès, des peines d'emprisonnement, soit avec sursis, soit assorties d'une assignation à domicile à l’expiration de la peine, ont été prononcées à l’encontre de quatre autres personnes.
Le père Ly était notamment accusé de participation à des organisations politiques interdites et au cybermouvement démocratique Bloc 8406, dont il est le cofondateur. Lui et ses quatre coaccusés ont par ailleurs publié un journal dissident, Tu Do Ngon Luan (Liberté et démocratie). Depuis la fin des années 1970, le père Ly a passé une quinzaine d'années derrière les barreaux en raison de son travail de défense des droits humains et de sa critique de la politique du régime en matière religieuse. Amnesty International l'a adopté comme prisonnier d'opinion pour la première fois en 1983.
En mars 2010, le père Ly a été remis en liberté à titre provisoire afin de pouvoir recevoir des soins à la suite d'un accident vasculaire cérébral qui l'avait laissé hémiplégique. On lui avait également diagnostiqué une tumeur au cerveau. Il a été renvoyé à la prison de Ba Sao (province de Ha Nam) en juillet 2011, malgré un état de santé toujours préoccupant. Les autorités l'accusaient d'avoir distribué des tracts hostiles au gouvernement pendant sa période de liberté. Depuis son retour en prison, le père Ly a effectué plusieurs grèves de la faim pour protester contre sa détention.
Revendications de l'action terminée
Monsieur le Ministre,
Le militant en faveur de la démocratie Nguyen Van Ly purge actuellement une peine de huit ans d'emprisonnement pour «propagande contre la République socialiste du Viêt-Nam». Ce prêtre catholique a également été condamné à cinq années d'assignation à domicile, à effectuer à l'expiration de sa peine d'emprisonnement.
Lors de son procès, en mars 2007, il n'a pas bénéficié de l’assistance d’un avocat, et des gardes l’ont malmené et lui ont mis un bâillon pendant l’audience. À l’issue de ce procès, des peines d'emprisonnement, soit avec sursis, soit assorties d'une assignation à domicile à l’expiration de la peine, ont été prononcées à l’encontre de quatre autres personnes.
Le père Ly était notamment accusé de participation à des organisations politiques interdites et au cybermouvement démocratique Bloc 8406, dont il est le cofondateur. Lui et ses quatre coaccusés ont par ailleurs publié un journal dissident, Tu Do Ngon Luan (Liberté et démocratie). Depuis la fin des années 1970, le père Ly a passé une quinzaine d'années derrière les barreaux en raison de son travail de défense des droits humains et de sa critique de la politique du régime en matière religieuse. Amnesty International l'a adopté comme prisonnier d'opinion pour la première fois en 1983.
En mars 2010, le père Ly a été remis en liberté à titre provisoire afin de pouvoir recevoir des soins à la suite d'un accident vasculaire cérébral qui l'avait laissé hémiplégique. On lui avait également diagnostiqué une tumeur au cerveau. Il a été renvoyé à la prison de Ba Sao (province de Ha Nam) en juillet 2011, malgré un état de santé toujours préoccupant. Les autorités l'accusaient d'avoir distribué des tracts hostiles au gouvernement pendant sa période de liberté. Depuis son retour en prison, le père Ly a effectué plusieurs grèves de la faim pour protester contre sa détention.
Je suis très préoccupé·e par cette situation et je vous demande, Monsieur le Ministre, de libérer Nguyen van Ly immédiatement et sans condition. Je souligne qu'Amnesty International le considère comme un prisonnier d’opinion, détenu uniquement pour avoir exercé de manière pacifique ses droits à la liberté d’expression et d'association. Vu son mauvais état de santé, je vous exhorte également à lui garantir les soins médicaux adéquats pendant sa détention.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma haute considération.
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de mai 2012. | Retour au sommaire des Lettres contre l’oubli | Télécharger le fichier Word | S'inscrire pour recevoir un e-mail chaque mois avec les nouvelles lettres.