Tran Huynh Duy Thuc © Droits réservés
Tran Huynh Duy Thuc © Droits réservés

Viêt-Nam: Action lettre terminée pour Trần Huỳnh Duy Thức 16 ans de prison pour un blogueur

Lettres contre l'oubli de juillet 2017
Homme d’affaires prospère et partisan des réformes sociales et économiques, Trần Huỳnh Duy Thức (Tran Huynh Duy Thuc) a été condamné le 20 janvier 2010 à 16 ans de prison suivis de 5 ans d’assignation à résidence pour avoir rédigé des billets de blog sur la situation politique et économique du Viêt-Nam. Au cours de son procès, il a déclaré avoir été torturé pendant sa détention pour l’obliger à «avouer».

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Mise à jour du 4 février 2025 / GOOD NEWS: Trần Huỳnh Duy Thức a finalement été libéré il ​​y a quelques mois. Merci pour votre soutien depuis de nombreuses années. Voici quelques mots de Thuc qu'il a récemment publiés sur ses réseaux sociaux: «Je suis enfin retourné dans les bras aimants de ma famille, de mes amis, de mes proches et de mes compatriotes bien-aimés qui m'ont protégé et m'ont fait endurer les années difficiles et héroïques des presque 16 ans. Bien que j'aie été séparé par la prison, j'ai (...) toujours ressenti la compassion et le soutien de tous, notamment à travers le soutien par des messages pendant ma grève de la faim. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier sincèrement mes amis au pays et à l’étranger, en particulier les missions diplomatiques des États-Unis, de l’Union européenne, de l’Allemagne, de la France, de l’Australie et du Canada, les organisations internationales de défense des droits humains, ainsi que les médias et journaux étrangers et internationaux.»
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Trần Huỳnh Duy Thức était accusé au départ de «vol de lignes téléphoniques» avant d’être poursuivi pour «propagande contre l’État» au titre de l'article 88 du Code pénal. Il a ensuite été inculpé de «tentative de renversement du gouvernement populaire», en vertu de l’article 79 du Code pénal vietnamien, pour avoir fondé le «groupe de recherche Chan» et pour ses liens avec des individus dits réactionnaires à l’étranger. D'après des témoins, les juges n’ont délibéré que pendant 15 minutes avant de rendre leur décision. Or, il a fallu 45 minutes pour la lire, ce qui laisse supposer qu’elle avait été préparée avant l’audience. La peine de 16 ans de prison, suivis de 5 ans d’assignation à résidence a été confirmée en appel le 11 mai 2010.

 
Action lettre terminée