Ils ont tous les trois signalé avoir été torturés et forcés à signer des «aveux» dans les jours ayant suivi leur arrestation. Ils auraient été battus, les mauvais traitements infligés auraient entraîné des fractures (jambes, côtes), ils auraient été pendus par les pieds, privés de nourriture, d’eau et de sommeil, menacés d’être violés et de recevoir des décharges électriques, et avertis que les membres de leur famille allaient subir des dommages. Le médecin-chef et le directeur du centre de détention provisoire où se trouvait Rouslan Bessonov ont confirmé que ce dernier présentait des blessures correspondant aux coups qu’il affirme avoir reçus. À l’heure actuelle, ces allégations de torture et de mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête.
Amnesty International craint que la procédure à laquelle ont été soumis Rouslan Bessonov, Maxim Genachilkine et Dmitri Pavlov n’ait pas été équitable. D'après leurs proches, il est possible qu’ils aient été pris pour cible à cause de leurs origines russes. Leur condamnation a été confirmée par la Cour d’appel de Bakou, malgré une décision précédente de la Cour suprême estimant que des éléments de preuve et des témoignages essentiels avaient été ignorés lors du procès et que les «aveux» avaient été obtenus en violant les droits des accusés.
Cette action lettre est à présent terminée.
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de juillet 2011.
Retour au sommaire des Lettres contre l’oubli | Télécharger le fichier Word | S'inscrire pour recevoir un e-mail chaque mois avec les nouvelles lettres