À l’approche du concours Eurovision de la chanson 2012 à Bakou, Amnesty International appelle l’Azerbaïdjan à prendre des mesures en termes de droits humains, en commençant par libérer les prisonniers d'opinion.
«L’Azerbaïdjan va sûrement offrir une scène somptueuse aux voix de toute l’Europe, mais en dehors de la salle de concert, peu de voix critiques sont tolérées. Les manifestations d’opposition sont de fait érigées en infractions. Des manifestants pacifiques sont détenus, pendant que des journalistes et des ONG subissent menaces et harcèlement», a déploré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
La synthèse d’Amnesty International intitulée Azerbaijan: No more running scared: 2012 EUROVISION host country Azerbaijan must allow all voices to be heard (disponible en anglais seulement) résume les préoccupations de l’organisation relatives aux droits humains dans le pays.
Impunité pour les auteurs d'expulsions forcées, de torture et de harcèlement
«Corruption et expulsions forcées, torture et autres mauvais traitements, procès iniques et harcèlement – toutes ces violations restent impunies, tandis que les restrictions de la liberté d’expression lient les mains des militants de la société civile, a ajouté John Dalhuisen.
Depuis bien trop longtemps, la communauté internationale ferme les yeux sur la répression en Azerbaïdjan. Le concours Eurovision de la chanson 2012 doit lever les rideaux fastueux et exposer les atteintes aux droits humains que subissent des millions de personnes.»