Pendant leur interrogatoire par la police, Bayram Mammadov et Giyas Ibrahimov ont dû répondre à des questions au sujet du graffiti, mais pas au sujet des stupéfiants. Ils ont été torturés après avoir refusé de signer des aveux et de s’excuser publiquement. Leur avocat, qui a été autorisé à les rencontrer et a constaté leurs blessures, a publié une lettre de Bayram Mammadov (disponible sur https://www.meydan.tv/en/site/politics/14510/), dans laquelle celui-ci décrit son supplice, notamment les passages à tabac répétés et les menaces de viol. Le 20 mai, devant le refus des autorités d’ouvrir une enquête sur ses allégations de torture, celui-ci a entamé une grève de la faim.
Bayram Mammadov et Giyas Ibrahimov sont des prisonniers d’opinion, arrêtés sur la base d’inculpations pénales forgées de toutes pièces en raison de leur protestation politique publique.
Action lettre terminée