Dans la «dernière dictature d'Europe», les violations des droits humains sont légion. Le Bélarus est le dernier pays d'Europe à appliquer la peine de mort, la liberté d'expression et d'association y sont sévèrement restreintes, des militants des droits humains et des journalistes critiques sont sous pression et croupissent en prison.
«La répression actuelle peut être comparée à la pire période de Loukachenko entre 1996 et 1999. Des prisonniers politiques ont été graciés en 2011, mais de nombreux autres demeurent en prison», a déclaré Iryna Prakopchyk, employée du centre des droits humains Viasna à Minsk. «Durant les trois dernières années, les actions des services secrets biélorusses ont été affreuses en direction des militants des Actions de protestation silencieuses de 2011. Ces services secrets ont recours à la torture. Des pratiques illégales deviennent la norme, la prise des empreintes digitales de manifestants, par exemple.»
La Section suisse d'Amnesty International lance la pétition «Bélarus: Droits humains, soyez fairplay!». Amnesty International appelle le président Loukachenko à accorder à ses citoyens le droit à la liberté d'expression et de rassemblement, à libérer immédiatement tous les prisonniers d'opinion et à relever les charges qui pèsent contre eux.
Communiqué de presse publié le 5 mai 2014, Berne, Lausanne.
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