Amnesty International condamne fermement l’exécution du prisonnier Alyaksandr Haryunou, qui s’est déroulée le 4 novembre 2014. Il s’agit de la troisième exécution cette année au Belarus.
Ni ses proches, ni son avocat n’ont été prévenus à l’avance de l’exécution de Alyaksandr Haryunou. Ils n’ont également pas eu la possibilité de le rencontrer une dernière fois. Sa mère a uniquement reçu le jour même, les habits que son fils portait lors de l’exécution. Quant à son avocat, il a été informé par écrit un jour plus tard. L’information officielle est encore en suspens.
Pour le Comité des droits de l’homme de l’ONU, le cas d’ Alyaksandr Haryunou était pendant. Les expert∙e∙s chargé∙es de l’affaire ont demandé de ne pas donner suite à l’exécution tant qu’ils n’avaient pas pris de décision. Comme pour des cas précédents, les autorités biélorusses ont ignoré cette demande.