Le 28 juillet 2017, la police italienne a renvoyé, à pied, deux mineurs étrangers isolés vers la France. Martine Landry les a récupérés au poste frontière Menton/Vintimille du côté français pour les accompagner à la Police aux frontières (PAF), munie des documents attestant de leur demande de prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance.
À quelques heures de la reprise du procès de Martine Landry, Amnesty International, a déclaré:
«Martine Landry n’a rien fait de mal et n’a commis aucun crime. Elle a simplement accompagné ces deux jeunes gens jusqu’à un poste de police pour qu’ils puissent être enregistrés et pris en charge en tant que mineurs.»
«Traîner en justice une retraitée compatissante sur la base de chefs d’accusation surréalistes ridiculise le système judiciaire. Les actes de solidarité devraient être encouragés, et non sanctionnés.»
«Les efforts des personnes et des ONG qui aident les gens en quête de sécurité devraient être applaudis, célébrés et soutenus, et non considérés comme des infractions. Les charges retenues contre Martine Landry doivent être abandonnées.»
Informations complémentaires
Comme les «3 de Briançon» qui doivent prochainement être jugés, Martine Landry est accusée d’avoir «facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière» sur territoire français. Selon Amnesty International, tous les quatre sont accusés de «délit de solidarité».
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