Réagissant au vote du Congrès français en faveur de l'inscription de l'avortement comme liberté garantie dans la Constitution française, Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International, a déclaré :
« Ce vote historique fait de la France le premier pays à inscrire l'avortement dans sa constitution. Il revêt une importance considérable compte tenu du recul de ce droit essentiel dans le monde entier. La protection de la liberté d'accès à l'avortement constitue un rempart important contre des mouvements anti-droits de plus en plus véhéments. »
«Ce vote historique fait de la France le premier pays à inscrire l'avortement dans sa constitution, constituant un rempart important contre des mouvements anti-droits de plus en plus véhéments.»
Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International
« L’exemple des États-Unis qui ont révoqué le droit fédéral à l’avortement en juin 2022, montre à quel point il est dévastateur, dangereux et rétrograde de saper ce droit. En Europe, il existe encore des pays comme la Pologne et Andorre, où l'accès à l'avortement est fortement restreint et où les personnes qui luttent pour ce droit font l'objet de poursuites. Le vote d'aujourd'hui en France devrait ouvrir la voie à une protection plus forte de l'accès à l'avortement dans d'autres pays. »
« L'inscription de l'avortement dans la Constitution est une étape clé pour les droits des femmes et le résultat des années de campagne inlassable d’innombrables personnes. Elle envoie un message d'espoir et de solidarité aux groupes de femmes et à toutes les personnes qui défendent le droit à l'avortement et les autres droits sexuels et reproductifs. »
Amnesty International et d’autres groupes de défense des droits humains ont également appelé à une approche plus inclusive, pour veiller à ce que le droit à l’avortement soit garanti non seulement aux femmes et aux filles, mais également aux hommes trans, aux personnes non binaires et à toutes les personnes pouvant tomber enceintes.