«Les autorités ne peuvent laisser ces attaques contre les réfugiés se poursuivre en toute impunité. Au cours des deux dernières nuits, des membres présumés de groupes d'extrême-droite ont lancé des cocktails Molotov et des pierres, et fait rouler des rochers de murailles qui surplombent le camp, faisant des blessés et causant un mouvement de panique. Au moins un réfugié a été blessé par un jet de pierre dans l'après-midi du 18 novembre 2016.
«La police et les autorités judiciaires doivent prendre des mesures de toute urgence pour enquêter sur ces crimes de haine et traduire en justice les auteurs présumés. Alors qu'une troisième nuit approche, elles doivent aussi agir pour garantir la sécurité des réfugiés sur l'île.»
Lors d'une rencontre sur l’île de Chios le 13 novembre 2016, des parlementaires du parti d'extrême-droite Aube dorée ont réclamé l'expulsion des réfugiés.
Le 18 novembre au matin, aucune personne impliquée dans l'attaque visant le camp, situé dans un quartier du centre près du port de Chios, n'a été interpellée. Un témoin a déclaré à Amnesty International : «Je ne sais pas ce qui va se passer ce soir. Si une autre attaque a lieu et que la police n'est pas présente. Nous sommes terrifiés.»