Photo d'Azimjan Askarov entourée de dessins de jeunes activistes © Amnesty International
Photo d'Azimjan Askarov entourée de dessins de jeunes activistes © Amnesty International

Kirghizistan: Action lettre terminée pour Azimjan Askarov Un défenseur des droits humains doit être libéré

Lettres contre l'oubli de novembre 2017
Le défenseur des droits humains Azimjan Askarov purge actuellement une peine de réclusion à perpétuité prononcée au terme d’un procès inique. Amnesty International pense que les charges retenues contre lui ont été forgées de toutes pièces pour tenter de l’empêcher de mener son travail pourtant légitime en faveur des droits humains.

Il a été accusé de complicité dans le meurtre d’un policier survenu pendant les violences qui ont ébranlé pendant plusieurs jours le sud du Kirghizistan en juin 2010.

En réalité, Azimjan Askarov, membre de la communauté ouzbèke et directeur de l’organisation indépendante de défense des droits humains Vozdukh («Air»), avait filmé et photographié des violences, des homicides et des incendies volontaires visant principalement des foyers ouzbeks et d’autres bâtiments de Bazar-Korgon, la ville où il vivait. Il a affirmé qu’on l’avait roué de coups durant les trois premiers jours de sa détention, pour le forcer à «avouer» le meurtre. Aucune véritable enquête n’a été menée au Kirghizistan sur ces allégations de torture.

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a reconnu qu’Azimjan Askarov avait été victime d’actes de torture, qu’il avait été arrêté arbitrairement, que ses conditions de détention étaient par moments inhumaines et qu’il avait été privé du droit à un procès équitable.
 

Action lettre terminée