La bonne nouvelle est tombée au milieu de la nuit : Julian Assange est libre ! Le fondateur de Wikileaks a quitté lundi la prison de Belmarsh à Londres. Il serait à l’heure actuelle en route pour les îles américaines des Mariannes, dans le Pacifique.
Julian Assange est parvenu à conclure un accord avec les autorités américaines qui devrait lui permettre d'obtenir la liberté tant attendue. Il doit comparaître demain devant un tribunal américain dans les îles Mariannes. L'accord passé entre Assange et le ministère américain de la Justice prévoit qu'il y plaide coupable à des accusations d'espionnage et soit condamné à cinq ans de prison, une peine qu'il a déjà purgée en Grande-Bretagne. Il devrait donc être autorisé à retourner dans son pays d'origine, l'Australie, en tant qu'homme libre.
La libération de Julian Assange est un succès important pour la liberté d'expression et la liberté de la presse dans le monde. S'il avait été extradé vers les États-Unis, il aurait risqué jusqu'à 175 ans de prison, et peut-être même la torture.
Soutien de la société civile
Ce sont également des années de lutte pour la libération de Julian Assange qui portent enfin leurs fruits : sans l’engagement de milliers de personnes, dans la rue et en ligne, le fondateur de Wikileaks ne serait sans doute pas aujourd'hui sur le chemin de la liberté. Amnesty International a également soutenu Julian Assange pendant des années en organisant des actions de lettres, publiant des pétitions et par un travail politique acharné. Merci à vous également de nous avoir soutenu dans ce combat !
Bien sûr, les États-Unis n'auraient jamais dû porter les accusations d'espionnage, et Julian Assange n’aurait jamais dû passer cinq ans dans une prison de haute sécurité. C’est aussi pourquoi nous nous engageons pour que la liberté d'expression et la liberté de la presse soient mieux protégées à l'avenir. Et qu'un cas comme celui de Julian Assange ne se reproduise plus jamais.