Une cour d'appel russe a décidé de garder la deuxième membre du groupe punk Pussy Riot derrière les barreaux. Cette décision confirme à nouveau les glissements dangereux du pays vers une plus grande répression de la liberté d'expression, a déclaré Amnesty International. «En deux jours, deux jeunes artistes ont une nouvelle fois été privées de liberté alors qu'elles n'auraient jamais dû être arrêtées en premier lieu», a déclaré Natalia Priloutskaïa, de l'équipe Russie d'Amnesty International.
Vendredi 26 juillet, la Cour suprême de la République de Mordovie a rejeté la demande de libération conditionnelle de Nadejda Tolokonnikova, âgée de 23 ans, car cette dernière refuse d'admettre sa culpabilité pour « hooliganisme » et a été réprimandée par deux fois dans le camp de détention où elle est emprisonnée depuis l'année dernière.
Nadejda Tolokonnikova maintient qu'elle est innocente et dit qu'elle persistera à faire appel de sa condamnation, en s'adressant à la Cour suprême de Russie si nécessaire.